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Classes de 1e F2 et F3 Les Cahiers de Douai de Rimbaud

Publié le 15/12/2024

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« Classes de 1e F2 et F3 Les Cahiers de Douai de Rimbaud Analyse rapide des poèmes de la révolte politique, sociale et religieuse NB : Pour vous préparer à la dissertation, relevez dans les poèmes des vers expressifs que vous retiendrez. La révolte de Rimbaud se traduit dans la satire et les dénonciations, parfois violentes, qu’expriment plusieurs poèmes des Cahiers de Douai.

Pour Rimbaud, la poésie permet de dénoncer les injustices de ce monde et de mettre en accusation les hommes puissants. Dans le sillage de Victor Hugo qui fustige le régime de Napoléon III dans son recueil Les Châtiments (1953), dans ses Cahiers de Douai, Rimbaud conteste le régime politique de la France de son époque, accusant l’Empereur Napoléon III de despotisme.

Pour exprimer sa révolte, il fait l’éloge de l’esprit républicain dont il loue la pureté et la force (dans « Le Forgeron» et « Morts de Quatre-vingt-douze ») et dénonce la tyrannie de Napoléon III (« Rages de Césars » brosse un portrait acide de Napoléon III après sa défaite tandis que « L’Éclatante Victoire de Sarrebrück» dénonce la propagande mensongère du régime).

Il critique de manière cinglante ses choix politiques désastreux comme la guerre franco-prussienne qui lui inspire « Le Mal » et « Le Dormeur du val » dans lesquels il s’indigne du massacre de tant de soldats pour satisfaire le narcissisme d’un souverain.

La révolte rimbaldienne concerne aussi la religion : dans « Le Mal » et « Le châtiment de Tartufe », Rimbaud clame haut et fort son anticléricalisme.

Avec toute la violence propre à l’adolescence, Rimbaud choisit son camp, celui des plus faibles contre les hommes au pouvoir, celui des pauvres contre les riches : dans « Les Effarés », il dénonce la misère des enfants de la rue ; dans « Le Forgeron », il prête sa voix au peuple ; dans « A la musique », il critique les bourgeois et leur esprit obtus. 1.

« Le Dormeur du val » : cf EL1 2.

« Le Mal » : un poème qui dénonce la guerre et qui attaque ses responsables en même temps que l’Eglise - « Le Mal » est un sonnet inspiré par la guerre franco-prussienne.

Rimbaud y présente une dénonciation émouvante et violente de la guerre.

Il plaint les victimes des deux camps: les soldats français (écarlates) et les soldats prussiens (verts) Le titre "le Mal" désigne donc à la fois la guerre et ses responsables. Le jeune âge de Rimbaud le conduit à exprimer avec force sa colère contre ceux qu’il juge coupables de cette pratique folle et meurtrière : d’une part, ceux qui mènent la guerre ou les chefs d’État (il les désigne par « un Roi »), et d’autre part, ceux qui l’approuvent ou qui y sont indifférents, à savoir l’Église et même Dieu lui-même (Rimbaud était à cette époque anticlérical).

Les deux sont indifférents à la souffrance des soldats : l’un les « raille » et l’autre « rit ». - - La chute est suscitée par une image forte : le poète souligne l’indifférence de Dieu au malheur des hommes, qui ne se réveille qu’au bruit des pièces d’argent offertes par les mères en détresse lors de la Messe.

La religion contredit ainsi sa vocation puisqu’elle profite de la douleur de ses fidèles pour s’enrichir, devenant ainsi complice de la guerre. Pour exprimer sa révolte, il adopte un nouveau langage poétique, brisant comme l’avaient déjà fait certains Romantiques, les règles du sonnet classique (enjambements nombreux puisque le sonnet est construit sur une seule phrase dont le verbe principal n’apparaît que dans le vers 9 ; le schéma des rimes n’est pas respecté), recourant à des images évocatrices (« les crachats rouges de la mitraille», « Tandis qu’une folie épouvantable, broie / Et fait de cent milliers d’hommes un tas fumant ») qui dépeignent le combat comme une boucherie. 3.

« Morts de quatre-vingt-douze » : un hommage aux soldats de la Révolution - - - Ce sonnet exprime l’indignation de Rimbaud et sa révolte face à la petitesse et l’hypocrisie des journalistes qui tentent d’instrumentaliser la mémoire des héros de la Révolution au profit du Second Empire et du despote Napoléon III. Rimbaud rend hommage aux soldats de « Quatre-vingt-douze » et « Quatre-vingt-treize » qui ont participé à la Révolution française.

Il glorifie leur combat pour la liberté et loue leur capacité à résister et à se défaire de la tyrannie dont ils brisent « le joug » (v.

3).

Ces morts, martyrs de la cause révolutionnaire deviennent, par leur sacrifice, des saints, à l’image du Christ (v.11) Le second tercet crée une véritable rupture avec les vers précédents : Rimbaud passe de l’éloge des soldats révolutionnaires au blâme d’une France contemporaine qui, loin de la République, subit de nouveau un régime monarchique sous Napoléon III.

Le poète appelle le peuple à se libérer de cette injustice que les soldats de la Révolution n’avaient pas acceptée. Rimbaud clôt son sonnet par l’évocation de deux journalistes partisans de l’Empereur Napoléon III et fervents défenseurs de la guerre contre la Prusse : Messieurs de Cassagnac.

Le poète souligne ainsi leur responsabilité dans le désastre militaire dont ils ont fait l’éloge dans leurs articles. 4. « Rages de Césars » : une véhémente opposition à - Ce sonnet politique et satirique exprime la véhémente opposition de Rimbaud à l’Empereur Napoléon III, au régime impérial, à l’oppression de tous les monarques. le 1er septembre 1870, la guerre contre la Prusse est perdue lors de la défaite de Sedan et Napoléon III est fait prisonnier Rimbaud dresse un portrait de l’oppresseur vaincu, faible et impuissant. Il l’accuse de tyrannie « Car l’Empereur est soûl de ses vingt ans d’orgie ! », son but étant de « souffler la Liberté », comme une « bougie » (v.

6-7) (RETENEZ CES VERS) L’image finale de la fumée du cigare qui s’envole est symbole de la vanité des ambitions de l’Empereur, qui, comme l’indique le pluriel employé dans le titre (« Rages de Césars »), devient symbole de tous les monarques, dictateurs et oppresseurs qu’a vus l’Histoire. - Napoléon III 5. « L’Éclatante Victoire de Sarrebrück » un poème satirique particulièrement hardi - Le titre présente une antiphrase.

Ce sonnet se fonde sur un.... »

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