Chez Erasme, écrit Michel Foucault qui travailla sur l'enfermement asilaire : « la folie n'est pas liée au monde et à ses formes souterraines, mais plutôt à l'homme, à ses faiblesses, à ses rires et ses illusions. (...) La folie ne guette plus l'homme aux quatre coins du monde elle s’insinue en lui. » Partagez-vous l'avis de Michel Foucault ? Vous répondrez dans un devoir structuré en vous appuyant sur l'oeuvre au programme, et sur vos connaissances.
Publié le 27/06/2012
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L’être humain, est le thème central de toute pensée humaniste, donc l’une des préoccupations constantes des écrivains qui ont envisagé la condition humaine avec optimisme ou pessimisme, suivant les époques et leur tempérament personnel. C’est à partir du XVIe siècle que ce mouvement humaniste a pris forme en réaction à une époque barbare et obscure qu’est le Moyen Âge pour apporter une lumière nouvelle. C’est à cette même époque que les pensées autour de la folie on commencées à se développer, et que l’on attribuait peu à peu la folie à la déraison. D’après Michel Foucault, la folie chez Erasme n’est pas liée au monde mais plutôt à l’homme et ne le guette plus au quatre coins du monde mais s’insinue en lui. Nous disserterons sur ces propos en s’intéressant tout d’abord aux faiblesses, rires et illusions qui mènent les hommes à la folie. Dans un deuxième temps nous nuancerons le propos de Michel Foucault en remarquant l’importance de la société dans la folie, cette société qui est amplement critiquée par Erasme.
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