Cherchez dans l'histoire ancienne et dans l'histoire moderne un ou plusieurs exemples d'amour de la patrie et racontez-les à vos élèves, en y joignant vos rèflexions.

« 38 RECUEIL roi de Perse, Xerxès, venu d'Asie et suivi d'un vérita­ ble déluge de peuples.

Les Grecs pouvaient espérer s'en garantir, s'ils parvenaient à lui barrer deux passa­ ges qui donnaient accès en Grèce, l'un par terre, l'au­ tre par mer.

La garde du passage par terre, qu'on ap­ pelait le défilé des Thermopyles, fut confiée à Léonidas, roi de Sparte, une des principales villes de la Grèce.

Il emmena avec lui trois cents hommes.

Lorsque Xerxès apprit que les Spartiates l'attendaient, il leur envoya dire de rendre les armes.

- « Viens les prendre, » ré­ pondirent fièrement les Spartiates.

Le combat eut lieu et, grâce à la disposition du terrain et à leur courage, les Grecs furent vainqueurs.

Mais un traître indiqua aux Perses un antre passage, ce qui permit à Xerxès de prendre les Grecs à dos.

Ceux-ci eurent un moment la pensée de battre en retraite, mais la loi de Sparte ordonnait au soldat de mourir plutôt que d'abandon­ ner son poste, ils restèrent donc; puis, la nuit venue, ils marchèrent droit au camp des Perses et en tuèrent un grand nombre jusqu'au lever du soleil; mais enfin, accablés par la masse, ils tombèrent tous percés de coups, à l'exception d'un seul.

Dans la suite l'inscription suivante fut placée sur le champ de bataille : «Passant, va dire aux Spartiates, que nous sommes morts ici, pour obéir aux lois de notre pays.

» Cette défaite, mes amis, fut utile aux Grecs; ce noble exemple les encou­ ragea : Xerxès, un peu)lus tard, fut battu à Salamine, et la Grèce fut sauvée .

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La conduite de Vercingétorix n'est pas moins belle que celle de Léonidas.

Vous savez comment ce géné­ reux gaulois se mit à la tête de ses compatriotes qui voulaient repousser César et les Romains; vous savez aussi que, bloqué dans Alésia, il n'hésita pas à se li-.. »