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CHATEAUBRIAND : Quelle sera la société nouvelle?

Publié le 05/12/2013

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chateaubriand

- Les institutions

La seule limite, très large, accordée à la liberté individuelle dans la déclaration des droits de l'homme : « faire ce qui ne nuit pas à autrui « s'est vue complétée par le développement des institutions : l'armée, la police, le fisc, l'école, l'État qui dicte notre attitude en matière de prévoyance maladie ou retraite, en matière de solidarité.

Dans les Mémoires d'outre-tombe dont la publication a commencé en 1848, CHATEAUBRIAND exprimait cette inquiétude : « Quelle sera la société nouvelle? ... Vraisemblablement, l'espèce humaine s'agrandira ; mais il est à craindre que l'homme ne diminue, que quelques facultés éminentes du génie ne se perdent, que l'imagination, la poésie, les arts, ne meurent dans les trous d'une société ruche où chaque individu ne sera plus qu'une abeille, une roue dans une machine, un atome dans la matière organisée. « Dans quelle mesure la civilisation de masse actuelle permet-elle de vérifier cette prédiction ? Justifiez pour l'avenir vos craintes ou vos espoirs.

Introduction

I. La civilisation de masse et l'individu.

II. Les dangers de la civilisation de masse.

III. Vision de l'avenir - craintes - remèdes

Conclusion

chateaubriand

« • Proposition de plan Introduction 1.

La civilisation de masse et l'individu.

Il.

Les dangers de la civilisation de masse.

Ill.

Vision de l'avenir -craintes -remèdes Conclusion • Idées pour le développement espoirs.

..,.

Première partie : place de /'individu dans la société de masse • Les faits -Les institutions La seule limite, très large, accordée à la liberté individuelle dans la déclaration des droits de l'homme : « faire ce qui ne nuit pas à autrui » s'est vue complétée par le dévelop­ pement des institutions : l'armée, la police, le fisc, l'école, l'État qui dicte notre attitude en matière de prévoyance maladie ou retraite, en matière de solidarité.

Illich pense que nous sommes prisonniers de nos insti­ tutions (il y inclut les transports, la .médecine, les usines, les agences d'information ...

).

La loi s'immisce de plus en plus dans les affaires privées (même dans les entreprises des pays libéraux).

k-- Une société industrielle ; une société de consommation Le but n'est plus de satisfaire les besoins fondamentaux, mais d'inventer des produits nouveaux dont le besoin est créé afin de faire tourner la vaste machine économique.

Les citoyens sont ainsi conditionnés à la consommation des biens et des services (voir le rôle de la publicité).

Leurs charges matérielles s'accroissent; à la prévoyance obligatoire dictée par les institutions s'ajoute le gaspillage incontournable (emballage, objets à durée de vie courte).

L'individu est pris dans un engrenage, travailler plus pour gagner plus et dépenser plus.

La crise économique fait apparaître à quel point les intérêts de l'individu s'effacent devant l'intérêt général (voir la fermeture massive des aciéries de Lorraine par exemple).

-Les conditions de vie Une abstraction, le progrès.

semble tout diriger (d'où l'image de la « ruche » donnée par Chateaubriand).

Ainsi, nos moyens de transport sont plus rapides, mais nous circulons lentement du fait de la multiplication des véhicules et de l'engorgement que cela entraîne.

73. »

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