CHATEAUBRIAND: 1768-1848. VIE ET OEUVRE

« ~ t 839 1798-1800: L'exil en Angleterre.

~ CHATEAUBRIAND passe en Angleterre, oàil connalt une affreuse misère.

C'est surtout po~· vivre qu'il publie un livre, d'esprit tr;ès philosophique, l'Essai sur R.JvolurioM, et prépare une grande épopée en prose sur les In­ die , les Narchn.

Il apprend la mort de sa mère et retrouve, par sen­ time4t, la foi : • Je pleurai er je crue •.

8) 1800-1815 : Le champlon du Christianisme.

Rayé de la liste des émigrés, il rentre en France en 1800 et publie Atala, puis le G.JnÜI du Christianisme, où se trouve René.

Napoléon, dont ce livre appuie Je Concordat, Je nomme secrétaire d'ambassade à Rome.

Mais, second sacrifice à l'honneur, il donne sa démission Je · lendemain de •l'assassinat • du duc d'Enghien.

Il entreprend alors un grand voyage à Rome, puis en Orient, pour préparer épopée des Martyrs (1809) ; J'Itinéraire de Paris à ·Jérusalem (1811) relate ce voyage.

Installé en fin près de Paris, il est élu membre de l'Académie Française ;il dirige son discours de réception contre l'Empire, et Napoléon lui .refuse les honneurs de la séance publique.

4) 1815-1880: La carrière politique.

A la Restauraiion, Louis XVIII récompe!lSe cette attitude d'oppo­ sition en le nommant Pair de France et Ambassadeur à Berlin, puis à Rome.

En 1823, il est Ministre des Affaires ~trangères et dirige les négociations de la Sainte Alliance au Congrès de Vérone.

Mais ses adversaires ultras le font littéralement congédier par le Roi.

Il passe alors dans J'opposition.

5) 1830-1848 : Dernières ann6ea.

La chute de Charles X lui donne deux autres occasions de sacrifier à son honneur : il reste fidèle au vieux Roi qui l'a si mal traité ; par noblesse de sent~ments, il ne piétinera pas le souverain tombé ; il donne à Louis-Philippe sa démission de Pair de France et en refuse le traitement.

De même, ayant rédigé pour • faire de l'argent • une relation du Congrès de Vérone, il supprime - à la demande de leurs familles -tous les· passages oà les sottises commises par des repré­ sentants des grands noms de France sont soulignées : cela diminue le livre de moitié, ainsi que les honoraires de Chateaubriand.

Partageant désormais son temps entre sa femme et sa grande amie, M•• Récamier, U vit pour un petit groupe d'admirateurs.

Comme les besoins d'argent deviennent criants, M•• Récamier lui fait accepter d'écrire ses M.Jmoiru, à condition que des banquiers les lui paieront tout de suite, mais ne les publieront qu'après sa mort.

Il cousacre .- fln de vie à cette entreprise et à une Vie de R.,.., le mystique pll8sionn6.

Il meurt le 6 juillet tsU.

Selon ses dernièrenolontés, on l'illl8veUt dus la hele de Saint-Malo, 1111' le rocher du Grand Bê, lace aularp.. »