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Charles de Baudelaire L'Horloge

Publié le 20/12/2014

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Lecture analytique 2Charles Baudelaire LXXXV - L’horloge Introduction:     Le XIXème siècle a connu de nombreux mouvements littéraires: romantisme, réalisme, naturalisme ou symbolisme. Contrairement aux deux précédents, qui proposaient une étude du monde et de la société basé sur une approche concrète et scientifique, le symbolisme veut créer une correspondance entre le monde réel et celui des idées, détectable grâce à une série de symbole.Baudelaire, poète français né en 1821 et mort en 1867, est un symboliste. Poète torturé dont la vie est marquée par la bohème, il révolutionne la poésie: il donne ses lettres de noblesses à la poésie en prose avec Le spleen de Paris, écrit Les paradis artificiels, et signe en 1857 Les Fleurs du Mal, chef d’œuvre d’une vie entière.Marquée par l’influence des femmes aimées, ce recueil illustre les ambivalences du poète, déchiré entre le Spleen, l’angoisse, et la recherche de l’Idéal, c’est-à-dire de la beauté. Le titre de la principale section est d’ailleurs Spleen et Idéal. Il s’agit pour Baudel...
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« temps (Rapide, Temps) -Presque toutes le durées sont représentées dans le poème (saison           ->seconde)-Différentes époques représentées -> passé (autrefois)                                                        -> présent (Maintenant                                                 = antithèse                                                -> futur (fuira)2-La fuite du tempsLa vie s'écoule trop vite-Rythme de la strophe 3 -> 2 rejets dans cette strophe -> accélération du rythme-Adverbes qui insistent sur la rapidité du temps (tantôt, bientôt, rapide)-La vie résumée à une saison: raccourcissement-2 antithèses (jour-nuit) et (maintenant-autrefois) le temps passe si vite que les époques: passé, présent fusionnent.C'est le côté rapide et éphémère qui fait la valeur de la vie, les seuls termes mélioratifs du poème sont ceux qui désignent la beautée de l'existence, (délice, plaisir vaporeux)-Métaphore (gangues -> or)On est donc dans le carpe diem.3-Une atmosphère angoissanteOn est plus comme chez Ronsard dans l'élégie: la mélancolie et la plainte mais dans l'expression d'une angoisse profonde.-Sonorités très dures (on, p)Impression de dégoût, de lourdeur accentué par un vocabulaire lui-même source de dégoût (trompe, immonde, gouffre, avide, insecte, gosier)Temps -> Animal-Implication directe du lecteur, répétition de (souviens toi): martellement.

-> (tu) est partout-Les apostrophes au lecteur (mortel folâtre, prodigue)Insiste sur son insouciance. II-Un poème tragique1-Le temps est un monstre-Personnifié avec les majuscules et la parole mais il revêt plusieurs formes ->divine (dieu)            ->animal cruel qui joue avec sa proie ( strophe5)            ->féroce (dévore)-Forme humaine -> tueur qui nous a choisis comme victime, métaphore (vibrantes douleurs, doigt)                        -> voix mais attention !! Voix d'insecte-> monstre hybride-> protéiforme2-La mort universelle et inéluctable-Les différentes langues du refrain -Pronom (nous)-Présent de vérité générale(Le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! C'est la loi.)-La mort est une certitude, une loi universelle (c'est la loi)-> tragique.3-L'homme est jugé-La dernière strophe se présente comme un tribunal où 3 allégories jugent l'homme: chef d'accusation-> avoir fait des péchés                                          -> avoir gâché sa vie sans en comprendre la valeur puisque c'est un prodigue.Jugement-> sentence -> mort.Au moment de mourir, l'homme prend conscience de la valeur de la vie et regrette  car il est trop tard, registre tragique.  . »

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