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ces cheveux d'or

Publié le 02/10/2012

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Introduction Le texte étudié est un sonnet intitulé Les cheveux d’or, tiré du recueil L’Olive, écrit en 1549 par Du Bellay, un poète de la Pléiade pendant la Renaissance. L’auteur est influencé par les poèmes de Pétrarque, il en reprend les principes, il décrit la femme qu’il aime et la souffrance causée par un tell amour. Dans un premier temps l’influence de Pétrarque dans le poème sera analysé puis la façon dont le poème exprime sa souffrance. Lecture Structure Ce poème est un sonnet décasyllabique, qui se découpe en deux parties. Les deux quatrains et les deux tercets. Les quatrains deux quatrains présentent le coup de foudre de l’auteur tandis que les deux tercets expriment les remèdes à la souffrance causée par un amour démesuré. Développement 1. L’influence de Pétrarque L’amour : L’importance pr...

« yeux au v.4 qui sont importants puisqu'ils sont le miroir de l'âme et le lieu essentiel de la naissance de l'amour. De plus 12 rimes sur 14 sont des rimes féminines, comme si chaque détail révélait l'importance de la femme. Mais on voit aussi qu'au v.1 l'auteur utilise une interpellation directe : le « madame » ça peut-être signe de la disance entre le poète et la femme aimée.

Et au v.6 l'expression « le coup de main à tirer bien apprise » c'est signe que la femme est habile à faire souffrir.

Ce qui nous amène au deuxième thème. 2.

La souffrance du poète Champs lexical : tout d'abord le champ lexical de la souffrance est assez important : v.4 le verbe transpercer, le verbe brûler au v.8 le mot plaie au v.

10 le verbe périr au v.12 et le glaive tranchant au v.

14.

Tous ces mots, ces verbes ou expression mettent en avant la souffrance causée par l'amour intense qu'éprouve le poète. Amour douloureux : Il est exprimé tout d'abord par le champ lexical de la prison dans les deux quatrains, ça laisse supposer que du Bellay se sente piégé par l'amour qu'il éprouve.

Le champ lexical est donc : les liens au v.1 liberté surprise v.2 c'est-à-dire enlever, les noeuds au v.5 et m'étreint au v.9.

Le poète fait aussi la métaphore de l'amour avec la brûlure : la flamme v.5 me brûle et entame au v.8 ou encore cette ardeur, cette plaie au v.

10.

Au v.10 le rythme rapide a pour rôle d'accentuer ce que ressent le poète, ce qui m'étreint me brule et entame renforce l'idée de souffrance et ça donne aussi une impression d'insistance. Paradoxe : Le paradoxe est le fait que le poète semble prendre du plaisir à souffrir de cette façon, il ne veut pas mettre fin à cette douleur.

Et ne veut pas entendre parler de « liqueur » ou de « medecine » énumerer au v.

11 c'est-à-dire qu'il ne veut pas de remède pour se soigner de l'amour excessif qu'il porte pour la femme décrite tantot.

De plus au v.

7 et 8 on voit clairement l'antithèse que veut exprimer du bellay : Et toute fois j'aime j'adore et prise ce qui m'étreint me brûle et m'entame. Conclusion À travers la description idéalisée de la femme et l'importance attribuée à celle-ci et à l'amour, on voit que le poème à subi l'influences pétrarquistes propres aux poètes de la Pléiades.

D'autre part, le ton s'annonce assez mélancolique ou dramatique avec l'insistance d'une grande souffrance.

Le sonnet de du Bellay est donc l'expression d'un amour intense qui supprime la libérté mais dont on ne veut pas se libérer.. »

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