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Castigat Riendo Mores

Publié le 04/01/2012

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Depuis toujours, l’homme aime se divertir en riant, et c’est pour cela qu’est née, pendant l’Antiquité, la comédie. Cependant le poète latin, Horace, a par la suite affirmé qu’au-delà du simple divertissement : « Castigat ridendo mores «, c'est-à-dire « elle corrige les mœurs par le rire «. Cela voudrait donc dire que la littérature peut changer les habitudes et surtout corriger les défauts d’une société. Interrogeons-nous sur l’objectif de l’œuvre littéraire : se limite-elle à une simple distraction ou est-elle le point de départ pour la réflexion ? Dans un premier temps nous exposerons les aspects divertissants d’une œuvre littéraire, ensuite, nous verrons aussi qu’en plus de cette vertu, elle possède une fonction didactique.

 

Souvent dans la vie, nous voyons des gens plongés dans leurs livres. Ce qui pousse à lire est dans un premier temps la volonté de se distraire, de s’offrir un moment de plaisir et de s’isoler afin d’oublier tous les problèmes de la société.

« ajouter Elle s’appelait Sarah un roman récent qui retrace les événements du Vel d’Hiv. De plus la littérature permet de donner des leçons de vie.

Dans le Coche et la mouche Jean de La Fontaine raconte l'histoire d'un coche dont les six chevaux qui le tirent n'arrivent pas à le sortir d'une situation difficile.C'est alors qu'intervient une mouche qui s'affaire de façon très désordonnée et qui, une fois que le véhicule estsorti de son mauvais pas, s'en attribue tout le mérite.

A partir de cette fable le lecteur peut réfléchir à soncomportement, le comparer à la mouche (qui s'agite beaucoup sans rendre de réels services ou qui est empresséinutilement) et changer son attitude par la même occasion.

Nous pouvons ajouter par la même occasion On ne badine pas avec l’amour , où Alfred Musset de par son titre et de la pièce en elle-même conseille le lecteur à ne pas reproduire les mêmes erreurs que Perdican et Camille. Les leçons de vie peuvent aussi être données par le rire.

Dans la Cantatrice chauve d’Eugène Ionesco, l’absurde est tellement poussé qu’il provoque le rire.

Mais cette comédie est très inquiétante car on voit que les Hommesont des capacités à parler avec un langage très recherché mais il ne leur permet pas de communiquer.

Lesphrases s’enchainent sans rapport. La littérature peut aussi influencer l’opinion du lecteur.

L’auteur écrit tout d’abord un livre pour défendre ses idéeset amener le lecteur à prendre conscience de la réalité qui nous entoure.

Cette littérature engagée parle desévénements du monde et des problèmes concernant la société.

Ainsi, Montaigne, à travers « Chacun appellebarbarie ce qui n’est pas de son usage » dans Des Canibales, dénonce le racisme et l’ethnocentrisme des européens envers les étrangers.

On peut citer De l’esprit et des lois où Montesquieu tante de faire comprendre aux lecteurs qu’il n’y a aucune raison valable pour pratiquer l’esclavage.

Cette littérature engagée se retrouveaussi dans le domaine de la justice.

Emile Zola à travers J’accuse , un réquisitoire efficace, essaie de détruire l’image de la justice, car il dit que le procès de Dreyfus a été truqué.

Il rétablit la vérité et rend l’honneur à lafamille Dreyfus. La littérature a donc deux fonctions qui me paraissent aussi importante l’une que l’autre : l’art du langage qui viseà distraire le lecteur, lui procurer du plaisir et de l’éducation.

Elles ne sont pas incompatibles, elles peuvent êtretoutes les deux liées car un livre facile à lire peut nous apprendre beaucoup tout en nous amusant tandis qu’unlivre difficile à lire avec beaucoup d’informations pourrait nous ennuyer et nous pousser à le refermer tout desuite.

Molière mêle très bien ces deux fonctions de la littérature.

Dans l’ Avare , il prévient le lecteur de ne pas refaire les même erreurs ou l’incite à détruire un défaut au plus vite en ridiculisant le héros de l’œuvre.

Le mélangedes fonctions de la littérature dans une œuvre fait donc sa richesse et suscite l’envie de lire.

2 idées d’ouvertures : Mais ces fonctions didactives et distractives ne s’applique-t-elle qu’a la littérature ? Ne peuvent-elle pass’appliqué à la cinématographie ? Mais la littérature ne possède-t-elle uniquement ces deux fonctions ? Ne peut-elle pas être un moyenthérapeutique ? Si la vie du lecteur est décevante, il peut se réconforter dans les livres en se disant quecertaines personnes ont eu des vies beaucoup plus dures (par exemple le Journal d’Anne Frank). »

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