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CANDIDE OU L'OPTIMISME, VOLTAIRE, Chap.18 L'Eldorado

Publié le 27/09/2011

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voltaire

Candide est un conte philosophique de Voltaire, publié en 1759 de facon anonyme. Voltaire, un grand philosophe veut nous faire entendre ici une critique de son temps et particulièrement les méfaits de la colonisation européenne, a travers la société imaginaire d’Eldorado (=pays doré), le pays idéal. Le chapitre XVIII du conte philosophique raconte la découverte que font Candide et son valet de ce pays étrange apres avoir tué le frere de Cunegonde et donc apres leur fuite.

En quoi Voltaire critique-t-il la société a laquelle il appartient, a travers l’Eldorado, une utopie ?

Dans un premier temps, nous aborderons un monde idéal surprenant et dans un deuxieme temps la dénonciation de Voltaire.

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« Tout est là pour faire rêver le lecteur et lui faire croire, que cette cité , où la vie semble se dérouler dans l’abondance et une bonne harmonie, est idéale, est une utopie.

Mais tout cela, ce bien-être, a un prix. II.

La dénonciation du colonialisme et de la société de Voltaire Les utopies sont généralement accompagnées d’une critique, implicite de la société réelle. - En premier lieu, cet extrait présente des critiques du colonialisme.

Tout d'abord, les «nations de l’Europe» sont explicitement désignées comme dangereuses, puisque ce sont les «rochers inabordables» et les «précipices» qui ont permis à Eldorado de rester «à l’abri» du danger.

L'auteur insiste sur le relief hostile (=agressif) ou encore le terme «abri», qui est positif car permet aux habitants de vivre en sécurité.

Le colonialisme et les étrangers représentent donc des dangers pour le peuple. L’hyperbole «nous tueraient tous jusqu’au dernier» qui termine le discours du vieillard insiste encore sur le danger, l’effroi suscités par la barbarie des européens.

Toute cette barbarie, l’Histoire d’Eldorado ont été conservées dans la mémoire du sage.

En effet, le vieillard raconte comment certains de ses ancêtres ont été maltraité par les européens. Ces Incas qui «sortirent très imprudemment pour aller subjuguer une partie du monde et qui furent enfin détruits par les Espagnols».

Cette phrase enseigne beaucoup le lecteur. On peut distinguer trois parties, trois temps dans cette histoire désastreuse: tout d’abord l’imprudence de la démarche soulignée par l’adverbe « imprudemment », puis la sottise de cette démarche que connote le verbe «subjuguer» (qui signifie soumettre, séduire) et enfin la conséquence de cet acte exprimée par le mot « détruits ».

A travers la sagesse et les mémoires du viel homme, Voltaire pousse donc le lecteur a remettre en cause l'impérialisme des nations européennes, leur volonté de dominer les autres nations. - En second lieu, a travers ce passage, Voltaire fait appel à la tolérance et dénonce l'esclavage.

Candide est européen pourtant il est très bien accueilli .

Voltaire insiste sur l’hospitalité des indigènes: par exemple le «sofa matelassé de plumes de colibri» qui leur est proposé ou encore les «liqueurs dans des vases de diamants» ou même la facilité avec laquelle il «satisfit à leur curiosité» ces intentions sont surprenantes puisque les européens étaient supposés etre les ennemis des habitants d’ Eldorado.

La phrase « le vieillard reçut les deux étrangers » résume bien cet accueil. Voltaire choisit le terme d’« étrangers » pour désigner Candide et son valet comme pour mettre en valeur la tolérance et l’ouverture d’esprit du vieillard.

Car a la place du vieillard, les européens auraient sans doute réduit les deux «étrangers» a esclavage comme ils l’ont fait aux Africains des colonies.

Ce mépris des étrangers par les européens s’exprime aussi par le verbe «détruire» qui évoque l’extermination des Incas, mais en les rabaissant au rang des objets.

Donc au lieu d’utiliser des verbes comme tuer ou massacrer, Voltaire se sert des verbes destinés a etre utilisés aux objets, pour accentuer le mépris des Européens. - Troisiemement, l’opposition entre les Européens et les habitants d’Eldorado s’exprime de manière explicite: par exemple avec le vocabulaire qui connote de l’agressivité et qui décrit les manières d’agir des Européens: «détruits, rapacité, fureur, tueraient», la violence des termes employés pourrait sous-entendre l’indignation de Voltaire face au colonialisme.

De plus, ce sont des mots employés par «un vieillard retiré de la cour qui est le plus savant des hommes et le plus communicatif ».

Les adjectifs mélioratifs et les. »

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