candide de voltaire
Publié le 02/11/2012
Extrait du document


«
en compagnie d’un pauvre savant persécuté à qui il paye son voyage.
Il a l’espoir que ce compagnon puisse le
“désennuyer” durant le traversée.
Sur le bateau qui les emmène à Bordeaux Candide et Martin, le savant discutent du bien et du mal et de la
nature de l’homme.
Martin lui indique qu’il est convaincu de la prédominance du Mal sur le Bien.
Et comme pour
illustrer son propos, ils assistent un combat entre un navire espagnol et un vaisseau hollandais.
Ce dernier coule et
une centaine d’hommes se noient.
Ce combat est pour Martin l’illustration des rapports humains de la façon dont ”
les hommes se traitent les uns les autres.”
Après son arrivée à Bordeaux, Candide préfère se rendre à Paris qu’à Venise.
Il n’y connaît qu’amertume et
déception : un abbé retors et de fausses marquises et une fausse Cunégonde qui se révèlent être de vraies voleuses.
Il se fait même injustement arrêter et ne parvient à s’enfuir qu’en soudoyant un officier de police.
Il embarque alors en compagnie de Martin pour l’Angleterre.
Il assiste à l’exécution d’un amiral condamné pour
” n’avoir pas fait tuer assez de monde.” Finalement, il refuse de débarquer en Angleterre et demande au capitaine
du bateau de l’emmener directement à Venise.
A Venise, il ne retrouve ni Cacambo, ni Cunégonde mais tombe sur Paquette, l’ancienne suivante de la Baronne
de Thunder-ten-Tronckh.
Elle vit en compagnie d’un moine, Giroflée.
Ses confidences et celles du moine font
apparaître à Candide des misères cachées.
Candide décide alors de rendre visite au seigneur Pococurante qui a la
réputation de n’avoir jamais eu de chagrin.
Le jeune héros s’émerveille de l’univers et de la personnalité de son hôte.
Pourtant celui-ci évoque a demi-mot
le dégoût et la lassitude du blasé.
Candide ressort pourtant de cet entretien avec l’impression que le seigneur
Pococurante est “le plus heureux de tous les hommes”, car affranchi des biens matériels.
Martin, lui, est plus
pessimiste, il estime que ce seigneur est écœuré de tout ce qu’il possède.
Au milieu d’un souper de carnaval, alors que Candide dîne avec six malheureux anciens rois qui ont perdu
leur royaume, il retrouve Cacambo qui est devenu esclave.
Il lui apprend que Cunégonde l’attend sur les bords de
la Propontide, près de Constantinople.
Elle aussi est devenue esclave et est devenue très laide.
Candide se rend à Constantinople.
Sur la galère, il croit reconnaître parmi les galériens le docteur Pangloss et
le jeune baron (tous deux mal tués).
Il les rachète au capitaine du navire.
Les deux anciens galériens racontent leurs aventures, mais le récit de leur malheurs ne perturbe pas Candide qui
est toujours convaincu que ” tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.”
Candide retrouve Cunégonde, et il est saisi d’horreur à la vue de cette femme hideuse et défigurée.
Il la
rachète ainsi que la vieille femme.
Il ne l’aime plus, mais l’épouse ” par bonté” malgré le refus répété de son frère.
Candide se débarrasse du jeune baron en le renvoyant aux galères.
il achète avec ses derniers diamants une
modeste métairie où viennent se réfugier Paquette, le frère Giroflée, Pangloss, Martin, Cunégonde et Candide .
Un
sage vieillard leur conseille le travail qui “éloigne de nous trois grand maux, l’ennui, le vice et le besoin”.
Candide en arrive à cette conclusion qui recueille l’assentiment de tous ses compagnons : ” il faut cultiver son
jardin.”.
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