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CANDIDE (analyse du personnage)

Publié le 06/10/2018

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vendus comme esclaves. Mais surtout, victime de tant de malheurs, Cunégonde est devenue très laide ... Candide part néanmoins pour Constantinople. Sur la galère qui l’emporte, il retrouve parmi les rameurs Pangloss et le frère de Cunégonde, ayant tous deux survécu à leurs blessures et amenés là par les caprices du sort. Candide rachète leur liberté, ainsi que celle de Cacambo.

 

A Constantinople, Candide retrouve Cunégonde, à la vérité bien laide, et la vieille. Ils les rachète toutes deux et tout ce petit monde s’établit dans une métairie à proximité. Le frère de Cunégonde s’opposant à son union avec Candide, celui-ci le revend comme esclave pour s'en débarrasser. Toujours incorrigible, Pangloss cherche à démontrer que ce qui est arrivé prouve la bonté de la Providence, sur quoi Candide lui rappelle seulement qu’« il faut cultiver notre jardin ».

j- L’auteur et son temps I

 

Né à Paris en 1694 d’une famille bourgeoise, François-Marie Arouet compose d'abord, sous le nom de Voltaire, des poèmes mondains et des tragédies en vers. Esprit critique et frondeur, il se fait bientôt remarquer de l’administration royale et doit en 1726 s'enfuir en Angleterre. Là, il découvre les écrits de philosophes comme Locke et surtout un gouvernement libéral qui fait son admiration (Lettres philosophiques - 1734).

 

Rentré en grâce après un exil au cours duquel il multiplie les écrits théâtraux, Voltaire regagne Versailles. Il écrit ses premiers contes philosophiques: Zadig (1747) et Micromégas (1752). Terriblement déçu par son séjour à la cour du roi de Prusse Frédéric II dont il avait espéré être le guide spirituel (1750-1753), l’écrivain se retire près de Genève dans sa propriété des «Délices».

 

C'est là qu’il rédige une histoire de la civilisation intitulée Essai sur les mœurs (1756). La même année, la nouvelle d'un effroyable tremblement de terre au Portugal lui inspire son Poème sur le désastre de Lisbonne, dans lequel il exprime de façon tragique sa révolte face à un monde livré au mal. Il

« 50 • Candide sergent de l'armée bulgare qui l'enr ôle en prof itant de sa naï veté.

Canidide fait alors connaissance avec la discipline : exercice , marches forcées et punitions corporelles fondent sur lui.

Puis la guerre éclate entre les Bulg ares et le pays voisin des Ab ares.

Candide, comme ses camarades, participe à la «boucher ie héro ïque ».

Déserte ur, il s'enfuit en Hollande où il retrouve Pangloss défiguré par la syphilis que lui a transmise une servante du château.

Tous les habitants de Thunder-ten­ Tronckh ont été massacrés pendant la guerre , Cunégonde en tête, après avoir subi les pires tortures.

Candide et Pangloss sont recue illis par Jacques, homme charitab le, membre de la secte anabaptiste, qui les emmène avec lui en voyage d'affaires à Lisb onne.

Le trio arrive au Portugal juste à temps pour assister à un effro yable tremble­ ment de terre.

Le navire fait naufrage, Jacques est noyé en tentant de sauver un repris de justice qui, seul survivant avec Candide et Pangloss, se met à la recherche d'une prostituée dès qu'il atteint le rivage .

Pour faire cesser Je tremblement de terre, l'Inquisition dé­ cide de brûler quelques personnes.

Candide et Pangloss, arrê­ tés, font partie du lot.

Mais la pluie empêche l'incendie du bûcher : Candide est seulement fouetté en cadence et Pan­ glass est pendu «quoique ce ne soit pas la coutume ».

Errant dans les décombres, Candide est interpellé par une vieille qui l'emmène ...

chez mademoiselle Cunégonde.

Celle­ ci a survécu à ses blessures et Je hasard J'a portée jusqu'à Lisbonne où, maîtresse du grand inquisiteur, elle a pu assister à l'exécution de Candide et Pangloss.

Le jeune homme tombe dans ses bras, lorsque surgit, le poignard à la main, un mar­ chand juif dont Cunégonde est également la maîtresse.

Can­ dide le tue, avant d'en faire de même du grand inquisiteur qui surgit peu après.

Candide, Cunégonde et la vieille, accompagnés d'un nommé Cacambo que Candide a pris pour valet, s'enfuient en hâte vers Cadix.

De là, ils partent pour l'Amérique.

Pendant la traver sée, la vieille leur raconte ses malheurs : fille natu­ relle du pape Urbain X, elle a vécu dans le luxe jusqu'à ce qu'une suite infinie de drames la jette dans la misère et la disgrâce physique, avec une fesse coupée pour nourrir les soldats lors d'un siège !. »

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