Cahiers de la quinzaine, publication fondée par Charles Péguy
Publié le 19/02/2019
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Cahiers de la quinzaine, publication fondée par Charles Péguy le 5 jan vier 1900, après sa rupture avec le groupe socialiste de la Société nouvelle de librairie et d'édition. Sous le pseudonyme du « Provincial », Péguy présentait ainsi le premier numéro : « Tu demeures auprès de Paris ; tu peux assister à certaines cérémonies, scènes et solennités ; tu m'en feras le compte rendu fidèle. Tu peux assister à certains actes. Tu me diras ce que tu verras et ce que tu sauras des hommes et des événements, en particulier ce qui ne sera pas dans les journaux. » Le but était, dans la lancée de l'affaire Dreyfus, de réunir des « cahiers de renseignements, sans esprit de parti ». Il eût été bien impossible à Péguy d'observer une neutralité si contraire à son tempérament passionné. Aussi trouve-t-on dans les 229 numéros des Cahiers, répartis en 15 séries, de janvier 1900 au 12 juillet 1914, l'écho des combats que, du fond de sa boutique de la rue de la Sorbonne, il ne cesse d'engager sur tous les fronts (travail des enfants, grève des mineurs, universités populaires, oppression des minorités en Turquie et en Russie, répression coloniale en Indochine et au Congo). Dreyfusard de la première heure, socialiste dissident, nationaliste, Péguy en découd à la fois avec la Sorbonne, la gauche intellectuelle et la droite catholique. Il publie ses propres œuvres dans ses Cahiers, mais il édite aussi R. Rolland (publication de Beethoven et de Jean-Christophe}, J. Benda, G. Sorel, P. Hamp et É. Moselly, les
«
futurs
« populistes >>.
La lign e suivie par
les Cahiers (révolutionna ire sans accep·
ter aucune atteinte aux libertés ; anticlé
ricale mais impré gnée de religiosité),
outre leurs qualités tant littéra ires que
typograph iques, fait de leur collection un
document de premier ordre pour !"his
toire des idées à !"aube d'un monde et
d"un sié c le nouveaux..
»
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