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Britannicus, acte I, scene IV, Racine

Publié le 23/09/2018

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La réplique débute avec «  Narcisse » une répétition vue tout au long de cette scène qui accentue l’effet de dépendance de Britannicus à l’égard de celui-ci. « Mais enfin je te crois. Ou plutôt je fais le vœu de ne croire que toi », « Mon père, il m’en souvient, m’assura de ton zèle. Seul de ses affranchis tu m’es toujours fidèle ». Les liaisons de ses vers en rime trace une structure de progression. La confiance qu’a Britannicus à l’égard de Narcisse, est tel une hiérarchie de confiance de père en fils, et à travers celle-ci Racine pourrait mettre en lumière et prédire le destin tragique de Britannicus.

 

La cause de ce destin tragique pourrait-être du à la confiance offerte aveuglement à des personnages comme Narcisse et Agrippine qui en réalité ne la mérite pas. Par la suite Narcisse reprend sa place de gouverneur la réplique suite le démontre «  Va donc voir si le bruit de ce nouvel orage Aura de nos amis excité le courage », « Examine leurs yeux. Observe  leurs discours. Vois  si j’en puis attendre un fidèle secours », « Surtout dans ce palais remarque  avec quel soin Néron fait garder la princesse. », « Sache si du péril… » Britannicus dans celle-ci donne des ordres à Narcisse ainsi nous ne sommes plus dans l’attitude de la confession mais dans celle de l’action. L’enchainement de cette dernière réplique nous mènent à une coupure car Britannicus grâce aux aitres répliques prend conscience de l’enjeu de ses décisions et lors de cette dernière partie de la scène, il passe de la figure passive à celle qui agit, qui ordonne. « Cependant de Néron je vais trouver la mère… », «  Je vais la voir, l’aigrir, la suivre et s’il se peut M’engager sous son nom plus loin qu’elle ne veut »  dans les extraits cité Britannicus s’exprime avec le pronom « Je »  accentue la coupure décrite auparavant, mais également l’utilisation des termes comme celui de l’engagement qui résonne comme une décision prise, celle de s’allier à Agrippine ainsi nous comprenons que son choix est fait et qu’il compte agir en faveur d’Agrippine pour sauver sa bienaimé et reprendre la place qui lui été destiné , celle de Néron.

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« le justifiant, une structure purement politique.

« Unissez vos chagrins, liez vos intérêts.

Ce palais retentit en vain de vos regrets » le premier vers à pour écho une sorte de slogan, tel une propagande qui s’expliquerai par la suite avec le vers suivant.

Narcisse semble dire, vue que vous ne pouvez effacer vos regrets et qu’ils sont constamment présent sans réel point de retour, cette alliance ne peut-être réductrice alors n’hésitez plus et engagez vous auprès d’Agrippine. Ainsi l’auteur nous expose un personnage trouble qui utilise une approche politique avec une technique de rhétorique par les sentiments et l’art de la parole.

Il tente de le convaincre que la bonne décision et celle d’accepter l’aide d’Agrippine et ainsi de faire taire ses soupçons. Pour conclure sur cette première partie nous avons deux axes qui divergent totalement, d’un sens celui de Britannicus qui s’exprime avec une approche sentimentale et émotionnelle, dans le cas de la sphère privée et de l’autre la sphère politique avec l’approche rhétorique de Narcisse.

Ces divergences démontrent la réelle complexité de la pièce de Jean Racine et établissent une vision de supériorité de la politique, du pouvoir à l’encontre des sentiments.

Cette scène le démontre car Narcisse figure lier à la sphère politique à une emprise sur Britannicus qui ne peut ce passé de lui. PARTIE II : Britannicus, victime de ses propre faiblesses « Il n’en faut point douter, vous vous plaindrez toujours » La fin de la réplique de Narcisse nous amènes à cette seconde partie qui est c’elle qui expose les faiblesses de Britannicus. Dans la troisième réplique, Britannicus prend la parole.

L’auteur laisse place à des confessions et non plus à un questionnement.

La structure ce rétrécit car le sujet n’est plus Agrippine mais bien Britannicus. Ses confessions sont abordées tel que le spectateur devient confident, l’auteur nous introduit dans un cadre intime avec des aveux qui touche notre sensibilité et notre pitié à l’égard de ce personnage malmené par sa propre nature, l’extrait suivant le démontre « Tu sais si pour jamais de ma chute étonné, je renonce à l’empire, ou j’étais destiné...

» jusqu’à « on me vend tous les jours » avec une esquisse de son tragique parcours qui ne cesse de s’obscurcir.

Le champ lexical de l’échec accentue l’effet tragique de la mise en scène de ses confessions tel que les termes « misère », « triste », « écarté », « renonce ».

Il y a également les termes « trafiquant », « vendu » , « vend » , « infâme » qui décris bien l’entourage et l’univers dans lequel Britannicus ce trouve celui du pouvoir , de l’empire mais également qui nous met face à un personnage trop faible , trop naïf et trop pur pour vivre dans ce milieu.

La dernière partie de la réplique qui ce compose de l’extrait suivant « Il prévoit mes desseins, il entend mes discours.

Comme toi dans mon cœur il sait ce qui se passe.

» sème un doute sur le personnage de Narcisse qui des le départ semble flou dans ses intentions à l’égard de Britannicus.

La question qui suit l’extrait le démontre car ironiquement l’auteur semble lié Narcisse et Néron et ce qui rend la chose ironique c’est que cette déduction même si elle ne semble pas volontaire et tout de même prononcée par Britannicus.

« Ah ! quel âme assez basse… » la plainte de Narcisse des le début de la réplique nous met encore une fois face à la nature de Britannicus, une nature faible qui ne semble pas vouloir changer son statut de victime.

La réponse de Narcisse et d’autant plus intrigante car au lieu de réconforté celui-ci et bien il lui suggère de mieux choisir ses confidents et de ne pas prodiguer ses secrets. Partie III : De la prise de conscience à l’agissement Dans cette dernière réplique de l’acte I scène IV, Jean Racine nous dévoile un Britannicus prêt à agir et prendre son destin en main.. »

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