Quelles étaient les conditions de propagations des idées pendant la période des Lumières?
Publié le 04/12/2016
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Quelles étaient les conditions de propagations des idées pendant la période des Lumières? (1715-1789) En France, les principaux acteurs des Lumières étaient des hommes de Lettres. Ils diffusaient leurs idées par écrits, en publiant des romans, nouvelles, pièces de théâtre, ou bien encore en envoyant des lettres. Qui savaient lire ? : Au XVIIIe siècle, l'alphabétisation fait de gros progrès en France et permet d'agrandir l'accès à la lecture à de plus larges cercles de la société, alors qu'elle était autrefois réservée à une élite. Cela dit, les écrits des philosophes des Lumières n'étaient pas accessibles à tout le monde et n'étaient directement bénéficiaires seulement qu'à une partie de la population, certains bourgeois, nobles et ceux qui faisaient partie de l'administration. La censure : Pour éliminer cette diffusion d'idées nouvelles et dangereuses, le roi, et l’Église par l'intermédiaire du roi, se réservaient le droit de censure sur les livres. Ils pouvaient autoriser, modifier, ou interdire une œuvre, si son contenu était déclaré comme choquant, c'est à dire tous ceux en contradiction avec le pouvoir royal et religieux. Beaucoup de livres de cette époque ont donc été censurés (modifiés ou interdits), tels que les ''Lettres philosophiques'' de Voltaire, ''L'Encyclopédie'' de Diderot et d'Alembert, ou bien ''Le barbier de Séville'' de Beaumarchais. L'organisme se chargeant de cette censure était appelé la Librairie. Les censeurs la composant étaient nommés par le roi et devaient juger ce qui devait être ou non censuré. Tous les livres étaient soumis à l'examen d'un censeur. Ces derniers n'avaient pas de réelles limites à respecter. Ils appréciaient ça eux-même et devenaient ainsi responsables de la publication des livres qu'ils approuvaient et cela les forçait à censurer, dans le doute, pour ne pas prendre de risques. Néanmoins, les auteurs parvenaient à faire publier leur livres et à les faire diffuser en France. Pour cela, i...
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Les salons et cafés :
Il ne faudrait néanmoins pas croire, qu'un analphabète au XVIIIe siècle n'avait pas accès aux
informations.
La transmission des idées des Lumières passait aussi par les salons littéraires et les
cafés.
Salons :
Un salon littéraire est une réunion où discutaient des gens nobles ou de hauts bourgeois.
Les
salons se déroulaient chez un particulier, souvent chez une femme, chez qui se retrouvaient des
écrivains, des artistes et des personnes aisées.
Ils discutaient des idées nouvelles, donc les idées des
Lumières et ils écoutaient des œuvres originales pour ensuite les commenter.
Ils recherchaient donc
principalement un divertissement lettré.
Les salons étaient alors appelés ''sociétés''.
Ils étaient régis par des codes mondains.
Là-bas,
on devait rester maître de soi et respecter le savoir vivre mondain.
Chacun devait s'y faire
reconnaître tout en respectant les autres invités.
Ils cherchaient les bons mots, les traits d'esprits
pour ainsi se faire connaître.
C'est dans ces salons que se faisaient où se défaisaient les réputations.
Comment se déroulaient ces salons :
La Maîtresse du lieu se plaçait derrière une longue table, telle un comptoir et préparait le
café et des limonades ainsi que les vins et alcool.
Les ''garçons'', valets en veste en bonnet blanc,
servaient les participants.
Pour obtenir un salon réussi, la maîtresse du lieu s'attachait les services
d'un philosophe.
Ce dernier lançait les débats et dirigeait le salon ; il attirait alors les intellectuels
recherchés.
La Maîtresse des lieux devait être une femme de caractère, qui intervenait pour mettre fin au
débat si les conversations s'échauffaient et changer de conversation.
Les figures des Lumières
étaient très recherchées, comme Diderot et d'Alembert, pour leur bonne compagnie, leur humour et
la finesse de leur esprit.
Le XVIIIe siècle est l'âge d'or de ces salons mondains, et certains de ces salons sont devenus
très célèbres.
On trouve par exemple le salon de la duchesse du Maine, dans son château de Sceaux.
Elle
accueillait des écrivains et artistes et donnait des fêtes de nuits costumés.
Cela contrastait avec le
château de Versailles victime de la morosité des années de Louis XIV à son déclin.
On pouvait
côtoyer dans cette société Voltaire, d'Alembert, Montesquieu, Rousseau...
C'est là-bas que Voltaire a
écrit ''Zadig'' en une journée.
Il a été ouvert de 1699 et fermé en 1753, à la mort de la duchesse.
I
eLe salon de Madame Geoffrin de Lemonnier pour
l'impératrice Joséphine I l y a dans le même temps, le salon de
la marquise de Lambert, qui était plus
grave mais fréquenté par les mêmes
personnes.
La marquise recevait
chaque mardi.
C'était, comme le dit
Fontenelle, l'une des seules maisons
qui étaient préservée de la maladie du
jeu, des jeux de cartes, qui étaient alors
très répandus, comme le pharaon.
Il a
été ouvert de 1710, ferma en 1733
mais continua dans le salon de
Claudine de Tencin jusqu'en 1749.
On peut également citer le
salon de l'hôtel de Sully ainsi que celui
de la marquise Marie du Deffand..
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