Loane Boulbet 2°D Commentaire de L’École des femmes de Molière Au XVIIè siècle, le théâtre est en vogue ce qui crée un nouveau mouvement : le Classicisme.
Publié le 18/02/2021
Extrait du document
«
aux tâches domestiques, « de savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer » (vers 102).
Cela prouve à
nouveau son égocentrisme.
Dernièrement, Arnolphe est quelqu’un de très manipulateur.
Il manipule de nombreuses
personnes pour arriver à ses fins.
Nous pouvons le voir dans un premier temps quand Arnolphe met
Agnès au couvent.
Il décide de le faire pour l’éduquer alors que c’est tout le contraire : il veut la
rendre idiote (« Pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait » au vers 137).
On peut voir également
les manipulation d’Arnolphe lorsqu’il essaye de faire croire à Chrysalde que le mariage ne se
résume qu’à des tromperies si la femme est une « savante ».
Il lui donne plusieurs arguments
comme « épouser une sotte est pour n’être point sots » au vers 82 dans le but de déstabiliser
Chrysalde qui lui même est « cocu ».
Arnolphe exerce un pouvoir et se sert de leurs points faibles
pour manipuler les gens.
C’est un calculateur qui veut tout prévoir pour que tout ce passe comme il
l’avait décidé.
Il croit que l’amour est affaire de raison.
Après cette première tirade où la description implicite d’Arnolphe est faite, la deuxième tirade
laisse place à la description explicite d’Agnès.
Dans un premier temps, Arnolphe décrit son idéal féminin.
Il explique à Chrysalde qu’il ne veut
pas d’une femme dite « savante » mais plutôt d’une femme dite « idiote » : « je prétend que la
mienne, en clartés peu sublime » au vers 95.
Il insiste sur son souhait de la créé, de la modéliser à
son gré, tel Pygmalion créant sa Galatée.
Cela est souligné par le placement « à la rime » de « mes
méthodes » au vers 123, « à ma mode » vers 124, et « ma politique » vers 136 .
Il veut une femme
qui suive ses ordres (« Et qui la soumise et pleine dépendance » au vers 127), qui lui doit tout
(« n’ait a me reprocher aucun bien ni naissance » au vers 128).
Tout cela grâce à l’éducation au
couvent qu’il lui donnerait dès son plus jeune age.
Nous pouvons voir qu’Agnès correspond à tous les critères énoncés par Arnolphe lors de sa
description de l’idéal féminin.
Premièrement, elle née pauvre, d’une mère paysanne et roturière :
« sa mère se trouvent de pauvreté pressée » ( vers 131) et « la bonne paysanne » (vers 133).
Ainsi
Agnès doit tout à Arnolphe et elle lui sera soumise : « et de qui la soumise et pleine dépendance»
(vers 127) et « n’ait à me reprocher aucun bien ni naissance » (vers 128).
Agnès est la création
d’Arnolphe : « je la fis élever selon ma politique » (vers 136).
Il l’a traite comme un objet, on peut
le voir grâce aux pronoms personnels « la » et « l’ ».
Cette situation montre le coté comique et satirique de la pièce, et combien molière se moque des
comportements de l’époque.
Le fait qu’Arnolphe aille jusqu’à donner une éducation au couvent à Agnès pour la rendre idiote
montre bien les mœurs du XVIIè siècle.
Cette société patriarcale prône la supériorité de l’homme et
l’infériorité de la femme dans le mariage.
Une femme devrait être soumise à son époux et ne se
concentrer que sur ses taches domestiques.
Dans cette pièce, nous le voyons par l’emploi répété du
« je » valorisant pour Arnolphe et par l’emploi du COD très réducteur pour Agnès.
Molière, auteur satirique, décide de s’en moquer dans cette pièce.
Il dénonce l’éducation au
couvent dite bonne mais qui rendrait au contraire les femmes bêtes.
Il emploi de nombreuses fois un
vocabulaire mélioratif qui a pour but de désigner cette bêtise : «innocente» au vers 140, «bonté
naturelle» au vers 147, et « simple » au vers 148.
La satire de Molière sur la société de son temps eu
un très grand succès mais vit aussi des réactions très violentes des dévots qui n’acceptaient pas les
propos utilisés pour se moquer du mariage et de l’éducation au couvent.
Molière leur répondit «si
vous n’appréciez pas c’est que vous se sentez alors visés».
Par cette réponse, il renforce plus encore
le comique de la situation..
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