Le poème « le pont mirabeau » a été écrit jute après la rupture entre le poète, Guillaume Apollinaire, et Marie Laurencin.
Publié le 02/11/2021
Extrait du document
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Mais c’est quand même la solitude qui domine cette première strophe.
Le verbe
« souvenir » souligne l’union avec la femme qu’il a aimée dans le passé confirmé par
l’imparfait dans le vers 4.
Le distique (vers 5 et 6) ressemble à une prière.
Le champ
lexical du temps: « nuit », « heure », « jours » et « s’en vont » invoque un temps qui
détruit tout sur son passage.
Ensuite, la fin du vers 6 met en évidence la permanence du poète avec « je
demeure ».
Si l’amoureux a disparu, le poète reste, même si on entends le verbe
mourir dans « je de meure ».
Dans le deuxième quatrain, Apollinaire semble rester
maître du temps comme le souligne le champ lexical de la permanence : « demeure » ,
« restons », « éternels regards ».
Les répétitions dans le vers 7 recrée l’intimité avec
Marie Laurencin.
La métaphore « le pont de nos bras » dans le vers 9 crée un effet de
miroir avec le Pont Mirabeau.
Pour continuer, les vers 13 à 18 évoque la souffrance du poète face à l’absence.
Apollinaire poursuit dans ce troisième quatrain avec la comparaison entre la fuite du
temps et la fuite de l’amour au vers 13.
La répétition de « L’amour s’en va » aux vers
13 et 14 crée un effet d’ écho , comme si le souvenir de Marie Laurencin disparaissait.
Les phrases elles-mêmes deviennent des échos à travers la paronomase « vie est lente
/ est violente » vers 15 et 16.
(La paronomase est le rapprochement de mots aux sonorités semblables)
Enfin, Apollinaire insiste sur le passage du temps des vers 19 à 24.
En effet, l e
champ lexical du temps est très présent dans le 4 ème quatrain : « Passent », « jours »,
« semaines », « temps passé ».
La double négation « ni…ni » des vers 20 et 21,
souligne ainsi qu’il est impossible de retenir le temps et les amours du passé.
On peut
aussi voir dans ce poème un calligramme .
En effet, la manière dont les vers et les
strophes sont placés semble dessiner un pont en arc.
Chaque quatrain est un arc du
pont, et les distiques sont l’eau qui passe sous le pont.
Pour conclure, dans « Le Pont Mirabeau », Apollinaire fait de l’image du Pont
Mirabeau un symbole de modernité, c’est une manière de faire le pont entre l’ancien
et la moderne , et de souligner l’union perdue entre le poète et Marie Laurencin.
Mais, Apollinaire est il le seul à faire des calligrammes dans ses poèmes ?.
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