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Intro : Nous allons étudier le prologue de Gargantua,l’œuvre de Rabelais.

Publié le 15/01/2017

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gargantua

Intro : Nous allons étudier le prologue de Gargantua,l’œuvre de Rabelais. Après nous avoir raconter la vie de Pantagruel, maintenant il raconte celle de son père gargantua .Dans cet ouvrage ,Rabelais aborde des sujets importants:l'éducation,l'art oratoire,la vie en société,la guerre,mais il aborde tout cela avec beaucoup d'humour : les situations sont grotesque, les images sont exagérées,la vraisemblance est mise de coter .le personnage principal représente bien le but de l'auteur,c'est un géant plein d'énergie,maladroit et grossier,mais bienveillant,et il deviendra très instruit grâce à son maître Ponocrates. Dans les prologue,Rabelais s'adresse directement a ses lecteurs qui sont aussi ses disciples et il leur explique qu'il ne faut pas s’arrêter aux apparences,et qu'il faut chercher un sens plus profond à ces aventure joyeuse.En bon pédagogue,il va intéresser ses élèves,en utilisant des métaphores variées,des images marquantes,des exemples dans lesquels ils pourront ce reconnaître.Au lieu d’être didactique et ennuyeux,il prend la posture d'un bon vivant,aimant la bonne chère autant que les bon mots. Problématique : En quoi ce prologue est-il annonciateur de l’œuvre ? Annonce du plan : D'abord,nous allons voir que ce prologue à un humour particulier,paradoxale.C'est l'humour de la farce,mais aussi le plaisir des mots,de la richesse du vocabulaire,d'une érudition qui se prend pas au sérieux.Ensuite,nous verrons comment,Rabelais cherche à expliquer et faire comprendre,en prenant la posture d'un pédagogue s'adressant directement à ses disciples pour mieux les instruire.Enfin,c'est avec des métaphores filées que Rabelais transmet des valeurs humanistes,et le goût d'une sagesse pourtant difficile à atteindre. I- Un texte paradoxale et drôle 1)Dédicace à un auditoire populaire Ce prologue est plein d'humour,Rabelais s'adresse directement à un auditoire populaire  « buveurs très illustres et vous vérolés très précieux ». Il s'adresse aux buveurs qui sont la et aux vérolés,c'est à dire à ceux qui on le visage ...

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« composé de créatures et de chimères.Le mot silène est un mot issu de la mythologie grecque,Rabelais explique que c'était : « le maître de Bacchus » Il n'est pas étonnant de retrouver là le dieu de l'ivresse et du vin .Le nom grecque de Bacchus,c'est Dionysos : on utilise l'adjectif « dionysiaque » pour parler du débordement des pulsions,qui conduisent à tous les excès.On peut parler chez Rabelais d'un plaisir dionysiaque des mots.La description de Socrate nous fait basculer dans le grotesque,à l'image des figures du bestiaire,le philosophe est un mélange d'homme et d'animal : « le nez pointu,le regard d'un taureau » .Il y a véritablement un plaisir des mots dans l'accumulation des termes péjoratifs : « laid,ridicule,fou,simple,rustique,malheureux,inapte ...

»ces adjectifs se succèdent dans une longue phrase sur plusieurs lignes,puis,après avoir repris son souffle,l'auteur prolonge la phrase mais cette fois-ci ,avec des participes présent « riant,triquant,se moquant,cachant ».Puis le même plaisir de l'énumération est mis en œuvre,mais cette fois-ci pour valoriser les qualités du philosophe : « céleste,inappréciable,plus qu'humaine,merveilleuse,invincible,sans égale,indéniable,incroyable » ce sont a chaque fois des adjectifs positifs et valorisants. II-Un prologue qui a un rôle explicatif 1)Adresses aux lecteurs Pour faire passer son message,Rabelais interpelle ses lecteurs comme si ils étaient des élèves : « mes bons disciples ».Il s'adresse souvent à eux directement : « c'est à vous,non aux autres,que je dédie mes écrits ».Le prologue commence avec une apostrophe,c'est un procédé rhétorique bien connu,quand on veut intéresser son auditoire .Rabelais instaure un dialogue.D'un paragraphe à l'autre,il relance l'attention de son interlocuteur en lui posant des questions directement : « à quoi tend,à votre avis,ce prélude est coup d'envoi ? ».Ensuite Rabelais met en scène les paroles de ses interlocuteurs : « vous même vous dites que l'habit ,ne fait pas le moine ».Il redonne ainsi de la force à cette maxime,il s'appuie sur la sagesse populaire.Enfin Rabelais est un humaniste : pour lui,le vécu vaut mieux que tous les discours.Il va donc utiliser des images,et passer par l’expérience autant qu'il le pourra.Par exemple,il va faire appel à une expérience bien connue de son auditoire : « avez-vous jamais crocheté une bouteille ? ».C'est en partant de cette situation connue,et en décrivant ensuite le chien,que Rabelais introduit la notion abstraite de quintessence.Sans cesse,il met son interlocuteur en situation ,cela passe d'ailleurs souvent par le conditionnel : si vous l'aviez évalué par l'aspect extérieur « vous n'en auriez pas donné une pelure d'oignon ».Ou encore : « en ouvrant cette bo îte,vous y auriez trouvé une céleste et inappréciable drogue » 2)Un discours qui vise à une élévation du lecteur Rabelais veut éduquer son lecteur.C'est pourquoi,quand il dit « mes bons disciples »,il ajoute tout de suite « et quelques autres fous oisifs »,il veut amener ses lecteurs à sortir de l'oisiveté : l'humour est utilisé pour réveiller l'esprit,pas pour l'endormir.Il ne faut pas céder aux facilités : « vous pensez trop facilement qu'on n'y traite que de moqueries ».Rabelais oppose ce qui est simple,le superficiel,avec ce qui est plus élevé,plus profond .Ce sont bien les termes employés : élever le lecteur,c'est le tirer vers le haut,il faut. »

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