Dissertation sur Phèdre : plan détaillé à compléter 1 Le conflit avec les hommes.

« désespéré et qu'elle est atteinte d'un tels amour qu'elle voit Hippolyte comme un dieu. Ainsi toute la tragédie démarre à cause de la vengeance de Vénus.

Vénus n'est pas la seul à se mêler à cette tragédie, Neptune intervient un court instant dans la pièce pour tuer Hippolyte à la suite des prières de Thésée.

Mais après l'annonce de la mort d'Hippolyte au vers 1567 : « A ce mot ce héros expiré N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré.

» En apprenant la triste nouvelle Thésée se plaint des dieux au vers 1572 : « Inexorables dieux, qui m'avez trop servi » Thésée se plaint que les dieux, Neptune est exaucé ses prière trop vite.

De plus dans la scène suivante Phèdre innocente Hippolyte au vers 1618 : « Il faut à votre fils rendre son innocence.

» Cette nouvelle est terrible pour Thésée puisque son fils était innocent mais surtout parce que les dieux voient tout et savent tout des hommes donc Neptune a tué délibérément un innocent.

Les hommes sont en quelque sortent les jouets des dieux, les dieux s'en servent pour se vengés sur d'autres dieux ou simplement pour le plaisir. 3.Le conflit avec l’être aimé Le conflit avec l’être aimé relève de la passion, sujet racinien.

La tragédie racinienne ignore l'amour heureux, et renvoi la plupart du temps à une transgression, une faute, un tabou.

En résumé c'est souvent une passion coupable qui conduit l'amour en interdit.

Dans cette pièce nous avons un très bonne exemple de la passion. Phèdre exprime un amour non réciproque envers Hippolyte, toute la tragédie tourne autour de Phèdre est sa passion destructrice.

La passion vient du Latin pati qui se traduit par souffrir.

Ainsi dans la tirade de Phèdre au vers 269 on voit que Phèdre traversent un bouleversement physique et moral comme par exemple au vers 275 : « Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, Je sentis tout mon corps et transir, et brûler.

» Ces deux vers montre un bouleversement physique chez Phèdre. Sont bouleversement moral est évoqué au vers 282 : « Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée, » Dans ce vers il y à une scission entre le premier «je» rationnel et le deuxième «je» irrationnel. À partir du moment où Phèdre avoue sa passion à Hippolyte elle enclenche la tragédie.

Pendant les deux aveux de Phèdre, Hippolyte ne décroche pas un mots de sa bouche.

On peut dire qu'il est surpris pendant le premier aveu mais dans le deuxième aveu on peut dire qu'il ressent peut être des sentiments ambigus envers Phèdre.

Rappelons que Phèdre est très jeune par rapport à Thésée et qu'elle est reconnue pour sa grande beauté, cela ne serait pas impossible de penser qu' Hippolyte ressentirait des sentiments ambigus.. »