Dissertation sur le théâtre : Autrefois dans la Grèce antique, le théâtre était un art destiné à être regardé par un public.
Publié le 16/03/2016
Extrait du document
«
fois.
De telles reprises sont impossibles au théâtre même si on revoit une représentation d’une
même troupe car chaque représentation est unique et ne peut être reproduite à l’identique.
Cette possibilité de concevoir des allers-retours dans l’œuvre est capitale tout d’abord pour cerner le
message implicite que l’auteur a voulu cacher derrière son écriture.
Chaque élément, qu’il soit dans
les répliques ou dans les didascalies a un sens, rien n’est anodin car même dans les pièces que l’on
peut qualifier d’ « absurdes », les messages sont très nombreux.
Dans En attendant Godot de
Beckett, la chaussure qu’Estragon essaie désespérément de s’enlever ou la ceinture qui se casse
quand Vladimir essaie de se pendre traduisent toutes deux une certaine impuissance face au destin
déjà dessiné.
La compréhension ne peut tout de même pas s’effectuer totalement suite à une seule
rencontre avec l’œuvre.
Il s’agit d’un travail de construction continuel et précis d’où l’importance
de pouvoir revenir sur certains passages que l’on n’a pas vraiment compris.
Dans un second temps, les promenades du lecteur dans l’œuvre lui permettent de contempler la
beauté de l’écriture utilisée.
L’aspect poétique dans Bérénice de Racine mérite d’être étudiée en
profondeur par le biais de multiples figures de styles comme métaphore, comparaison, antithèse, ou
chiasme, ou par la richesse des rimes dans les alexandrins.
Le travail sur l’étymologie des mots
utilisés comme « enfant », « cruauté », « limbes » peut s’avérer passionnant.
Il aide parfois
fortement à comprendre le côté implicite de l’œuvre.
Absolument passionant les moments
d’exaltation dans un monde absolument absurde et pleins de fadaises.
Finalement, suite à un certain temps consacré à l’œuvre, le lecteur est libre dans la « concrétisation
» de l’image des acteurs, leur voix, leur taille, leur jeu, mais aussi pour tout ce qui concerne les
cadres spatio-temporels comme les décors, les costumes, et les objets théâtraux.
Il peut imaginer sa
propre « représentation » car il n’y a pas d’images qui lui sont imposées comme dans le cas d’un
spectateur au théâtre.
Il est important de souligner que les metteurs en scène doivent être tout
d’abord des lecteurs de théâtre pour pouvoir arriver à représenter une pièce.
Ainsi, chaque lecteur a
sa propre interprétation des éléments dans la pièce.
Il est très souvent le seul à éprouver certains
sentiments à l’égard de passages qu’il a appréciés particulièrement, alors que d’autres n’y font pas
attention.
Le lien entre Antiochus et Titus dans Bérénice de Racine peut alors être perçu comme un
lien de rivalité, ou comme un lien d’affection excessif qui va jusqu’à l’homosexualité d’après
l’opinion de certains metteurs en scène.
Dans la lecture, les sensations du lecteur sont moins
influencées par d’autres que le spectateur au théâtre.
Il s’agit d’une vraie jouissance de voir se tisser
une liaison entre son âme et celui de l’auteur car on est parfois facilement convaincu d'être le seul à
avoir compris les allusions derrières certaines images.
Il nous est possible de voir que la lecture paraît capable à elle seule de nous transmettre toute la
beauté de l’œuvre théâtrale.
Cependant si nous regardons du côté de la représentation, les chemins
proposés pour l’entrée dans l’œuvre sont également très abondants.
La représentation peut
permettre la transmission de certaines choses non ressenties dans la lecture.
Malgré les avantages que peuvent présenter la lecture d’une pièce de théâtre, sa représentation
semble être difficilement négligeable car le théâtre est créé tout d’abord pour être joué.
Le jeu sur
scène permet de concrétiser les éléments dans la pièce, et facilite donc l’accès à la compréhension
de l’œuvre.
Il offre en même temps une vision et une audition aux spectateurs.
La vocation primaire d’une pièce de théâtre est d’être vue.
Dans la Grèce antique, le berceau du
théâtre occidental, le mot « theatron » qui donnera plus tard « théâtre » en français voulait dire «
contempler ».
Le théâtre est d’abord créé dans le but de faire participer tous les citoyens à une
manifestation religieuse et de leur apprendre à respecter les dieux et le destin intransigeant.
Les
mythes sont souvent repris dans les tragédies grecques tels que le mythe d’Electre dans Les
Euménides d’Eschyle, Electre d’Euripide et Electre de Sophocle.
D’ailleurs, il nous est possible
de remarquer que les « pièces à lire » n’apparaissent que récemment, au cours du XIXème siècle
avec des auteurs romantiques comme Musset avec son Lorenzaccio ou encore Hugo avec
Cromwell .
Dans chaque pièce de théâtre, en parallèle avec les répliques se présentent les
didascalies qui sont des indications soit pour l’espace scénique soit pour le jeu de l’acteur.
Cette
présence traduit la volonté des auteurs que leurs œuvres soient mises en scène.
Pour le cas des
pièces qui ont peu de didascalies comme chez Molière ou Racine, on apprend que ce n’est pas du à.
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