Comparaison littéraire : Appréciation : Les points communs entre ces trois textes sont : .

« Matthys Rouméguère.

2°4 Il y a un phénomène de musicalité dans ces poèmes du à l'utilisation d'assonances et d'allitérations : – « enfuit » et « grondant » qui est une assonance avec le son [an] (Le nid solitaire) (l.9), – « vœux » et« vain » (l.11) (Le nid solitaire) est une allitération avec le son [v], – « champêtre » (l.7) et « hêtre » (l.8) (Bénédiction de dieu dans la solitude) assonance avec le son [être], – « paix » (l.5) et « perd » (l.6) allitération en [p], – « frémissant » (l.15) et « insultant » (l.18) assonance en [an] – « saule » et « suspendu » (l.35) allitération en [s].

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Structuration et composition des poèmes : Nous trouvons des strophes, des vers dans les trois poèmes (Lettre à Eva), (Bénédiction de dieu dans la solitude) et (Le nid solitaire).

Les alexandrins donnent un effet de rythme poétique : – « Les accords de l'airain dans la chapelle antique » (Bénédiction de dieu dans la solitude) (l.20), – « La voix du laboureur et de l'enfant joyeux » (Bénédiction de dieu dans la solitude) (l.21) – « Le crépuscule ami s'endort dans la vallée » (Lettre à Eva) (l.37), « D'un impur inconnu qui te voit et t’entend » (Lettre à Eva) (l.21) – « Ainsi qu'un libre oiseau te baigner ans l'espace » (Le nid solitaire) (l.14), « J'entends courir le siècle à côté de mon sort » (Le nid solitaire) (l.8).

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Contenu et symbolique du poème : Les trois textes parlent de la vie, de la mort, de la tristesse mais aussi du bonheur de la liberté, de la nature et de la religion : – « Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants » (Le nid solitaire) (l.5) évoquant l'enterrement, – « Si ton cœur, gémissant du poids de notre vie » (Lettre à Eva) (l.1) signifiant la détresse qu'éprouve Eva, – « Et mon ciel étoilé d'où l'extase descend ! » (l.10) (Bénédiction de dieu dans la solitude) qui exprime le fait que la beauté du monde peut apporter du bonheur à l'homme.

– Le thème de la liberté est évoqué : – « Si ton âme enchaînée » (l.8) (Lettre à Eva), « Comme les rocs fatals de l'esclavage humain » (l.26) (Lettre à Eva) – « C’est que j'ai retrouvé dans mon vallon champêtre » (l.7) (Bénédiction de dieu dans la solitude) évoquant le fait que l'homme est libre quand il se trouve seul, en pleine nature. 2 / 3. »