Biographie de Jean Racine

« nombreuses tragédies et enfin Phèdre en 1677.

Il se forgea une réputation d’immense auteur tragique ce qui lui valut d’entrer à l’académie française en 1673.

Mais, à l’automne 1677, la carrière de Racine prit un tournant radical : sa dernière pièce, Phèdre, malgré son immense succès, fut violemment attaquée par ses ennemis qui dénoncèrent le caractère scandaleux de son intrigue. Face à l’ampleur du scandale et soucieux de prendre ses distances avec le théâtre, Racine décida alors d’abandonner la scène.

Il eut d’ailleurs l’honneur d’être nommé historiographe du roi, charge très honorifique et très lucrative.

Tout en continuant de mener une vie de courtisant, il s’assagit, se maria, se réconcilia avec les Jansénistes et se mit à mener une vie de retraite et de piété, ne consacrant son temps qu’à ses nouvelles attributions.

Dernières années A la demande de madame de Maintenon, il accepta d’écrire encore deux pièces religieuses pour le théâtre qui étaient destinées aux élèves de Saint-Cyr : Esther (1689) et Athalie (1691).

A sa mort, il fut enterré à Port-Royal. Son œuvre Racine s’inscrit dans l’histoire de la littérature comme le plus parfait des auteurs classiques français.

En effet, nul mieux que lui n’a su trouver l’adéquation entre les obligations formelles prônées par les tenants d’un théâtre inspiré par les Anciens (règle des trois unités, de temps et de lieu, le recours à la mythologie et l’Antiquité).

A travers une langue étonnamment pure et musicale, il donne vie à des personnages dont le destin tragique est souvent provoqué par le conflit entre le politique et la passion portée à l’être aimé.

Profondément marqué par le Jansénisme et le sens chrétien du péché, cet incomparable poète de l’amour exalte et condamne à la fois le sentiment amoureux.. »