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BESSON Patrick : sa vie et son oeuvre

Publié le 18/11/2018

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BESSON Patrick (né en 1956). Écrivain français, né à Paris de père russe et de mère yougoslave. Poursuivant des études de lettres, d’anglais et de chinois, ce jeune homme « insolent » débute à dix-sept ans avec un premier livre remarqué par la critique, les Petits Maux d'amour (1974), le roman très parisien d’adolescents tourmentés. Un second roman, Je sais des histoires (1974), et bientôt l'École des absents (1976) permettent ensuite au jeune romancier de poursuivre son expérience de l’écriture. Il obtient, en 1975 puis en 1977, deux bourses d’aide à la création, délivrées par le Centre national des lettres. Devenu auteur de dramatiques pour la radio et la télévision, il entre comme chroniqueur au Point et à France-Culture, et compose en 1979 un récit, la Maison du jeune homme seul. Toutefois, c’est avec sa déchirante Lettre à un ami perdu (1980), histoire d’amour fou et de suicide, que Patrick Besson affermit vraiment son talent, son écriture souple et directe. La même année, il publie un étrange et savoureux roman intitulé Vous n'auriez pas vu ma chaîne en or? Il reçoit en 1981 la bourse littéraire de la fondation del Duca et, refusant la spécialisation, se lance alors dans une épopée moderne, Nostalgie de la princesse (1981), dont l’histoire embrouillée à souhait, imitée des Marx Brothers, est un pétillant hommage à la littérature d’action. 

« d'amour ( 1974), le roman très parisien d'adolescents tourmentés.

Un second roman, Je sais des histoires (1974), et bientôt 1 'École des absents ( 1976) permettent ensuite au jeune romancier de poursuivre son expérience de l'écriture.

Il obtient, en 1975 puis en 1977, deux bourses d'aide à la création, délivrées par le Centre national des lettres.

Devenu auteur de dramatiques pour la radio et la télévision, il entre comme chroniqueur au Point et à France-Culture, et compose en 1979 un récit, la Maison du jeune homme seul.

Toutefois, c'est avec sa déchirante Lettre à un ami perdu (1980), histoire d'amour fou et de suicide, que Patrick Besson affermit vraiment son talent, son écriture souple et directe.

La même année, il publie un étrange et savoureux roman intitulé Vous 11 'auriez pas vu ma chaîne en or? Il reçoit en 1981 la bourse littéraire de la fondation del Duca et, refusant la spécialisation, se lance alors dans une épopée moderne, Nostalgie de la princesse ( 1981 ), dont J'his­ toire embrouillée à souhait, imitée des Marx Brothers, est un pétillant hommage à la littérature d'action.

Besson obtient alors le prix Dumarest de J'Académie française (1982), la bourse Euro pa ( 1983), puis la bourse Kléber Haedens et le prix des Nouveaux Talents Radio (1985).

En 1982, il signe un roman policier farfelu, le Deuxième Couteau, qui met en scène la faune éditoriale parisienne et qui sera adapté pour la télévision par Josée Dayan.

Cette année-Ut, Patrick Besson réalise encore, en colla­ boration avec Danièle Thompson, l'adaptation romanes­ que du film de Claude Pinoteau, la Boum.

Auteur fécond (Da ra, 1985; la Paresseuse, 1990; Julius et Isaac, 1992), il donne, avec Dara, le livre tendre et ferme de l'émigra­ tion serbo-croate à la fin de la Seconde Guerre mondiale, couronné en novembre par le Grand prix de 1' Académie française.

Composition en miroirs, narration à plusieurs voix, Dara débute comme une intrigue policière qu'on oublie bientôt pour ne plus percevoir que le fascinant portrait de la délicieuse héroïne -allégorie de l'His­ toire.

Les Éditions Albin Michel, où l'auteur entre alors comme conseiller littéraire, publient, également en 1985, un recueil de ses chroniques écrites pour France-Culture.

Tour à tour ému, caustique, profond ou futile, l'écrivain Besson, retrouvant sa verve parisienne quelque peu délaissée dam.

Dara, s'amuse et nous divertit avec ces Insolences qui prennent à partie les milieux littéraires.

N.

BLAISE. »

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