BERTAUT (Jean)
Publié le 17/02/2019
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BERTAUT (Jean), poète français (Don-nay 1552 - Sées 1611). Il mena, parallèlement à son activité d'homme de lettres, une carrière brillante d'homme d'Église et de courtisan. Secrétaire du cabinet d'Henri III (1577-1589), il se rallia à Henri IV qui le combla de ses faveurs : nommé premier aumônier de la reine Marie de Médicis, il obtint l'évêché de Sées (1606), où il se retira peu avant de mourir. Son œuvre comprend quelques poésies religieuses, des pièces de circonstance, et, surtout, des poèmes galants, en forme de sonnets et surtout de stances, où fleurissent toutes les figures du pétrarquisme. Si l'influence de Ronsard s'y fait encore sentir, celle de Desportes et de ses recherches précieuses, de son goût pour les pointes, y est plus manifeste encore ; mais parfois un certain dépouillement, une certaine vigueur de l'expression annoncent déjà
Malherbe et les classiques (Œuvres poétiques, 1601-1620).
«
BERTAUT
Jean ( 1552-161 1 ).
Écrivain né à Donnay, en
Normandie, province fertile en talents littéraires, Bertaut
fit une carrière de bon aloi, occupant diverses fonctions à
la cour des derniers Valois et à celle du premier Bourbon.
C'est à Henri IV qu'il devra sa nomination comme évê
que de Sées en 1607.
Il compose de bonne heure ses
premiers essais poétiques, mais ne se décide à publier
qu'assez tard, passé la quarantaine.
Outre les composi
tions de rigueur chez un poète de cour (éloges, vers de
ballets, cartels, etc.), il aborde des sujets religieux; mais,
chez Bertaut, le poète a préexisté au prêtre (qu'il n'a été
qu'au cours des quatre dernières années de sa vie), et son
domaine de prédilection est l'amour dans la meilleure
tradition pétrarquiste.
A ses propres subtilités amoureu
ses s'ajoutent toutes celles qu'il prête à la femme aimée..
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