Bérénice est une pièce de théâtre tragique écrite par Racine.
Publié le 04/03/2016
Extrait du document


«
lecteur –ou spectateur- ce qu'il s'est déroulé auparavant « Je me suis tu cinq ans » vers 25, faisant
référence aux longues années qu'il a passé à aimer Bérénice sans dire mot, et sans recevoir son
amour en retour.
« Apres m'être longtemps flatté que mon rival trouverait à ses voeux quelque obstacle
fatal » vers 40 Il pensait alors pouvoir se rejouir si quelque chose venait à empêcher le mariage de Titus.
Puis il revient au présent « Aujourd'hui […] je pars » vers 43-46 où il renonce à son amour qu'il sait
maintenant vain.
Quant aux passages au futur, Antiochius se questionne « Pourrai-je, sans trembler, lui
dire :je vous aime ? » vers 20 : cela montre que bien qu'il est résigné et sait que son amour n'est
nullement réciproque, il continue d'esperer, et ses sentiments demeurent forts.
Finalement, le spectateur le
voit passer par différent stades : dans le passé il dénit le fait que Bérénice ne l'aime pas, au
présent, il l'admet et se résigne à partir alors qu'au futur il se questionne et doute, essayant de se
réconforter dans l'espoir qu'un jour, peut-être, Bérénice reviendra vers lui.
Nous pouvons donc voir les
différentes émotions que traverse Antiochius, notemment dans son monologue.
Ce monologue est délibéré, car Antiochius, étant seul, va pouvoir parler de ses sentiments
inavouables exprimant ainsi tous ses doutes.
En effet, il se pose de nombreuses questions –d'où le nombre
important de points d'interrogations- ce qui augmente la sensation d'insécurité.
De plus, elles sont en
grande partie réthoriques, comme au vers 19 « Eh bien Antiochius, es-tu toujours le même ? » et au
vers 20 « Pourrai-je, sans trembler, lui dire : je vous aime ? » où encore une fois il se demande s'il
faut, ou non, avouer son amour à Bérénice, et si il en serait capable.
Au vers 21 « je tremble »
« mon coeur agité » Le doute se retranscrit physiquement : il est tétanisé, et hésite au point d'en
trembler.
Aussi, s'ajoute au doute la souffrance et l'angoisse, puisque tout au long du texte on retrouve le
champ lexical de la souffrance comme dans les termes « craint » vers 22 « trembler » vers 21 ainsi
que tous les passages où il fait référence à la mort : « l'oublier, ou mourir » vers 34 car il sait qu'il
ne peut l'oublié après 5 ans d'attente, « je pars »vers 46 « retirons nous » vers 33 , métaphore
pour l'acte de suicide auquel il pense depuis le début de la scene.
Au vers 49, l'antithèse « Amant sans espoir » démontre bien qu'il souhaiterais être la.
»
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