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BENJAMIN (René)

Publié le 16/02/2019

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BENJAMIN (René), écrivain français (Paris 1885 - Tours 1948). Prix Gon-court 1915 pour son roman de guerre Gaspard, observateur satirique {le Palais et ses gens de justice, 1923), voire pamphlétaire {Aliborons et Démagogues, 1927) des mœurs et des institutions, critique littéraire (essais sur Balzac, Barrés, Maurras), il soutint le régime de Vichy et dut quitter l'Académie des Goncourt en 1945.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)BENJAMIN René ( 1885-1948).

Romancier et pamphlé­ taire, René Benjamin fit aussi une longue carrière de journaliste.

Il .;o ll abora notamment à l'Echo de Paris, au Cil Bias, à l'Éclair, à la Revue Bleue, à la Revue Universelle, à Candide.

Il donna quelques comédies, le Pacha (1911), la Pie borgne (1921 ).

les Plaisirs de hasard ( 1922), Il faut que chacun soit à sa place ( 1924).

Mais il se fit surtout connaître par ses romans et ses pamphlets, les deux genres étant d'ailleurs chez lui voi­ sins, parfois presque confondus.

Après Madame Bonheur ( 1909), il connut la gloire avec Gaspard, une poignante évocation de la vie des poilus, qui obtint le prix Goncourt en 1915.

La Grande Guerre lui inspira encore Sous le ciel de Frana (1916), Un pauvre village de France ( 1917), les Rapatriés ( 1918), puis ce fut Grangoujon ( 1919).

Il se fit ensuite le satiriste de la Troisième Répu­ blique, de sa politique (Valentine ou la Folie démocrati­ q ue , 1924; Alinorons et Démagogues, 1927), de sa jus­ tice (la Cour d'assises, 1928; les Justices de paix ou les Vingt Façons de juger dans Paris, 1931 ), de ses grands hommes (Antcine déchaîné, 1923; Antoine enchaîné, 1928), de sa gauche marxiste (Amadou bolcheviste, 1920).

Ce chrétien de droite, admirateur de Charles Maurras (Charles Maurras, ce fils de la mer, 1932), proche de l'anarchisme é:.

égan t de Sacha Guitry (Sacha Guitry, roi du théâtre, 1 933).

eut une triste fin.

Il perdit un fils à la Libération (ce qui lui inspira l'Enfant tué, 1946); il fut contraint de démissionner de 1' académie Goncourt, et arrêté comme écrivain «pro-alleman d>>.

Libéré, à peu près réhabilité, il mourut le 4 octobre 1948.

On ne lit plus ses livres, et c'est peut-être injuste.

Dans un style simple, familier, plus proche de l'ex­ pression orale que de l'élégance académique, apparenté à Courteline et aussi à Céline, il y témoigne de touchantes qualités de générosité et de clairvoyance; révolté contre toutes les injustices, il est J'une des meilleures incarna­ tions de cette droite populaire, ronchonnante, volontiers amère, anxieuse toujours de ne pas se laisser piéger par les beaux esprits et les démagogues.

BI BLJOGRAPHIE André Bill y, la Littérature françczise contemporaine.

Paris, Colin, 1927; R.

Cardinne-Petit, Présence de René Benjamin, Paris, Nouvelles Éditions Lat in e s, 1949.. »

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