Devoir de Philosophie

Belle Yolande

Publié le 06/02/2013

Extrait du document

Belle Yolande          La chanson de toile, appelé aussi chanson d’histoire, est un genre littéraire du Moyen-Âge. Ces chansons étaient appelées comme ça sans doute parce que les femmes chantaient en travaillant. C’est une des formes les plus anciennes du lyrisme. C’est une approche narrative sur la courtoisie du point de vue féminin. Bien que cet art soit populaire il reste bien maitrisé. Ici nous avons donc une chanson de toile mettant en scène Yolande, une jeune femme de l’époque, et sa mère lui faisant des reproches. Après le lecture de ce texte nous en venons a nous demander ; En quoi cette chanson nous éclaire-t-elle sur la vie des femmes au Moyen-Âge ? Pour y répondre, dans une première partie nous développerons la composition de la chanson, puis dans une seconde partie l’image de la femme.          La chanson est composée de nombreuses répétitions, la plus remarquable est celle de « belle Yolande « au vers 1, 5, 6, 10, 15, 20, 25 et 30. On remarque également la répétition de « ni « situé en début des vers 16, 17 et 18. Ces répétitions créent un écho et une sorte de monotonie accentuée par un rythme binaire. Le champs lexical de la couture est associé à Yolande ; « déplier «, « étoffes « vers 2, « coud «, « fil « « soie « vers 3, « coudre «, « couper « vers 12, « filer « et « brocher « vers 13. Ces verbes et groups nominaux donne une sensation d’immobilité.      La mère apparaît au vers 4 « sa mauvaise mère «, la notion de « reproche « vers 4 est également abordé. C’est d’ailleurs cette dernière qui forme le refrain. Elle répète à cinq reprise «  je vous en fais reproches belle Yolande «, cette phrase apparaît à la fin des cinq première strophes. Cette répétition forme une attente pour le lecteur mais également pour Yolande qui ne voit pas de quoi de quoi sa mère veut parler. Elle émet quelques hypothèses comme « Où est-ce de trop dormir ? «. Ce refrain nous rappel que nous avons a faire à une chanson.      L’attente au sujet du reproche que la mère fait à Yolande se termine au vers 19  « vous parlez trop au chevalier «. C’est un devoir pour la mère de faire ce reproche à sa fille, ce n’est pas son...

« lecteur mais également pour Yolande qui ne voit pas de quoi de quoi sa mère veut parler.

Elle émet quelques hypothèses comme « Où est-ce de trop dormir ? ».

Ce refrain nous rappel que nous avons a faire à une chanson.      L'attente au sujet du reproche que la mère fait à Yolande se termine au vers 19  « vous parlez trop au chevalier ».

C'est un devoir pour la mère de faire ce reproche à sa fille, ce n'est pas son choix, « je dois le faire «  vers 7.

Malgré le souhait de son époux « cela déplait à votre mari » vers 22.

Cette dernière tien tête à sa mère en lui répondant « même si cela lui déplait, je ne renoncerais pas à aimer » vers 28-29.

La réaction de Yolande est surprenante car à l'époque les jeunes femmes répondaient aux consignes données par ses parents ou son mari.

Mais c'est la réaction de la mère qui est d'autant plus surprenante, car elle donne son accord à Yolande en l'encouragent à faire ce qu'elle pense le mieux pour elle «  fais de ton gré belle Yolande » vers 20.      Grâce a cette première partie d'explication nous pouvons dire que les répétitions formes une sonorité et c'est à travers elles que nous remarquons le refrain.

Ce refrain revoit au thème de la chanson.

Quant à la chute, la révélation du reproche fait a Yolande, provoque un effet de surprise.           Maintenant intéressons nous à la situation de la femme au Moyen-Âge.

Nous savons que ce poème parle d'une jeune fille nommée Yolande.

À chaque fois qu'elle est citée son prénom est précédé de l'adjectif « belle ». Nous savons également que la femme en position de suzeraine appartient au cas de l'amour courtois ou fin' amor et l'homme prend donc la place du vassal.

Mais dans cette chanson de toile il est question du « mari » vers 22, dans ce cas là il n'est plus question d'amour courtois.

La jeune femme doit donc se plier au bon vouloir de ses parents et de son époux.

Cependant Yolande ne répond pas au critère et préfère comme elle faire ce qu'elle désir «  je ne renoncerais pas à aimer » vers 29.

Elle est même épaulé pas sa mère qui lui répond « fait de ton gr頻 vers 30.      Cette dernière, la mère incarne la figure de l'autorité.

L'auteur nous fais même penser qu'elle illustre un personnage méchant, «  sa mauvaise mère » vers 4, presque injuste car elle réprimande sa fille «  belle Yolande, je vous reproches » vers 6.

C'est seulement au dernier vers qu'elle avoue être du coté de sa fille.

La courtoisie,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles