Belle du Seigneur, commencement de l’histoire, après la tape amicale reçue par Deume

« Thèse II.

Son attitude pour « paraître » face à sa femmeArgument 1) La comédie qu’il joue : sa fausse aisance et assurance « La sonnerie du téléphone le fit sursauter et remettre son menton en position impérieuse.

» l.

1 Son mensonge, la contradiction entre la peur et le respect et sa façon de nommer son supérieur dans son dos : « C’est Vévé, ce qu’il peut m’embêter, ce coco là… » l.

4 en contradiction avec sa précédente réponse «Oui, monsieur le directeur, certainement je l’ai, je vous l’apporte tout de suite.

» Argument 2) Le ridicule de son jeu face au lecteur qui, lui, sait que sa femme est venue lui annoncer sa rupture : « eh bien donc, haute et puissante dame, que penses-tu de ce grand dîner aux bougies… » l.9 scène de Vaudeville où le mari trompé ne sait rien. En résumé, un personnage médiocre, pitoyable et ridicule. Thèse III.

Quel intérêt pour le lecteur ? Argument 1) Un véritable personnage de comédie : ridicule de ce personnage pour ces actes et également son attitude.

« (Il se leva, boutonna son veston.) » l.4 « (Il déboutonna son veston et se rassit.) » l.5 « (Il se leva […] boutonna son veston.) » l.14 véritable comique de geste emprunté au théâtre qui accentue le peu d’assurance en lui-même d’Adrien Deume. Argument 2) Comique aussi de caractère grâce à l’alternance entre son discours direct visant à impressionner sa femme : « […] il commence à me courir sérieusement.

» l.5, « En général j’éprouve un malin plaisir à faire attendre ce bon Vévé.

» l.15 et ses pensées rapportées au discours indirect où il se justifie à lui-même et pèse le pour et le contre pour ne pas décevoir ses supérieurs : « Faire attendre Vévé deux ou trois minutes ne comportait pas de réel danger… » l.6 par opposition à sa suivante réflexion ligne 10 « Vévé n’aimait pas attendre et son ton lui avait semblé plus sec que d’habitude.

» Ce personnage se perd dans son propre jeu et de par son attitude face à différentes personnes, provoque le rire du lecteur. Argument 3) Outre cet aspect psychologique, on a ici une véritable satire sociale.

De plus, cela peut amener le lecteur à réfléchir sur ce que l’on représente dans la société et sur le fait d’agir différemment devant différentes personnes. En conclusion, ce texte nous présente un personnage ridicule, médiocre et sans qualités apparentes réduit à jouer un rôle qui ne lui correspond pas au travail et dans son couple, ce qui n’est pas sans rappeler certains personnages de la comédie de Molière.

En cela, Adrien Deume rejoint les archétypes des personnages de comédie qui, pour principale fonction, ont de faire rire, mais également d’amener le lecteur à une certaine réflexion.. »