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Bel ami de Maupassant , I. chapitre VII "le duel". Argumentation (commentaire composé).

Publié le 06/10/2018

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maupassant

George Duroy demeure seul dans son appartement, enfermé, ce qui donne aux lecteurs une impression d'étouffement.

 

Dans ce texte, celui-ci se met à sursauter, son coeur se met à battre follement à \"chaque bruit connu de sa chambre\". Cette citation nous le prouve \"Quand sont coucou allait sonner, le petit grincement du ressort lui faisait faire un sursaut\".

 

Ses mains ne cessent de trembler lorsqu'il touche des objets (\"Ses mains tremblaient un peu d'un frémissement nerveux quand elles touchaient les objets.\"), ce qui leurs donnent une tournure plus maléfique, malfaisante. L'atmosphère est pesante, Georges Duroy ne peut rien faire contre sa peur qui se propage désormais chez les lecteurs.

 

II. De l'analyse de soi à la folie :

 

a. Son raisonnement.

 

Dans ce passage, George Duroy est totalement effrayé par ce qui lui arrive et procède donc, comme toutes personnes normalement humaine, à un raisonnement. Celui-ci cherche à se réconforter pour ne plus penser à ces circonstances énigmatiques (\"Aurais-je peur ? Non, certes, il n'aurait pas peur puisqu'il

 

était résolu à aller jusqu'au bout, puisqu'il avait cette volonté bien arrêtée de se battre, de ne pas trembler.\").Cette citation nous montre ses pensées, ce qu'il envisage par la suite pour ne pas faiblir face à son adversaire, il se raisonne en ce persuadant qu'il ne tremblera pas, qu'il n'aura pas peur car sa volonté de se battre mais surtout de gagner est de fer.

 

Le récit en point de vue interne, permet aux lecteurs de s'informer de ses pensées. Nous pouvons donc constater qu'il ne peut s'empècher de songer à la mort mais qu'il essai tout de même de se remotiver et d'effacer cette pensée patibulaire (\"Et sans cesse il se demandait : Que vais-je faire ? Que vais-je devenir ? Il se remit à marcher, répétant, d'une façon continue et machinale : Il faut que je sois énergique, très énergique.\").

 

Georges Duroy ne sait que faire, il est dans une impasse et ne peut faire demi-tour, il cherche donc du réconfort en tournoyant dans ses pensées, qui tentent désespérément de balayer les mauvaises.

 

b. Submergé par la folie.

 

Dans cet extrait, George Duroy perd le controle de son esprit qui divague totalement. Plus aucun raisonnement, l'imminence du duel le plonge dans un état second, proche de la folie.

 

Dans

maupassant

« George Duroy demeure seul dans son appartement, enfermé, ce qui donne aux lecteurs une impression d'étouffement. Dans ce texte, celui-ci se met à sursauter, son coeur se met à battre follement à "chaque bruit connu de sa chambre".

Cette citation nous le prouve "Quand sont coucou allait sonner, le petit grincement du ressort lui faisait faire un sursaut".

Ses mains ne cessent de trembler lorsqu'il touche des objets ("Ses mains tremblaient un peu d'un frémissement nerveux quand elles touchaient les objets."), ce qui leurs donnent une tournure plus maléfique, malfaisante. L'atmosphère est pesante, Georges Duroy ne peut rien faire contre sa peur qui se propage désormais chez les lecteurs. II.

De l'analyse de soi à la folie : a.

Son raisonnement. Dans ce passage, George Duroy est totalement effrayé par ce qui lui arrive et procède donc, comme toutes personnes normalement humaine, à un raisonnement.

Celui -ci cherche à se réconforter pour ne plus penser à ces circonstances énigmatiques ("Aurais-je peur ? Non, certes, il n'aurait pas peur puisqu'il était résolu à aller jusqu'au bout, puisqu'il avait cette volonté bien arrêtée de se battre, de ne pas trembler.").Cette citation nous montre ses pensées, ce qu'il envisage par la suite pour ne pas faiblir face à son adversaire, il se raisonne en ce persuadant qu'il ne tremblera pas, qu'il n'aura pas peur car sa volonté de se battre mais surtout de gagner est de fer. Le récit en point de vue interne, permet aux lecteurs de s'informer de ses pensées.

Nous pouvons donc constater qu'il ne peut s'empècher de songer à la mort mais qu'il essai tout de même de se remotiver et d'effacer cette pensée patibulaire ("Et sans cesse il se demandait : Que vais-je faire ? Que vais-je devenir ? Il se remit à marcher, répétant, d'une façon continue et machinale : Il faut que je sois énergique, très énergique."). Georges Duroy ne sait que faire, il est dans une impasse et ne peut faire demi-tour, il cherche donc du réconfort en tournoyant dans ses pensées, qui tentent désespérément de balayer les mauvaises. b.

Submergé par la folie. Dans cet extrait, George Duroy perd le controle de son esprit qui divague totalement.

Plus aucun raisonnement, l'imminence du duel le plonge dans un état second, proche de la folie. Dans ce passage, nous pouvons relever deux termes de nature grammaticale différente qui prouve son trouble " il se reconnut à peine" et " il lui sembla qu'il ne s'était jamais vu." Nous pouvons également relever cette citation " Il se retourna vers sa couche et il se vit distinctement étendu sur le dos dans ces mêmes draps qu’il venait de quitter.

Il avait ce visage creux qu'ont les morts et cette blancheur des mains qui ne remueront plus." qui nous prouve qu'il hallucine, il n'est plus lucide et ne raisonne plus normalement, il est complètement noyé par ces visions dérengantes. Ici le héros est sous l'emprise de la folie, manifestée par quelques attitudes de schizophrènie.

Nous pouvons donc parler de démence du personnage. Conclusion : Dans cet extrait issu du réalisme, l'auteur nous montre une autre facette de Bel-Ami que l'on ne connaissait pas, lui le brave, vaillant, courageux, l'audacieux, l'intrépide George Duroy démontre ici, son angoisse, sa peur, sa crainte, son épouvante, son inquiétude face à l'imminence du duel. Mélange d'oppression et de volonté, la scène frole parfois même les limites de la folie.

Maupassant cherche à nous montrer que la peur l'emporte sur le mental. L'auteur attribue donc des transformations que l'angoisse impose au réel.. »

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