Bel-Ami de Maupassant - commentaire de la fin de la première (1ière partie)
Publié le 28/02/2012
Extrait du document


«
Analyse du passage :
Mon passage est le suivant, il se trouve aux pages 169 et 170.
Il se situe vers la fin
de la première partie.
« Mais Georges, que l’ombre inquiétai t auprès de ce cadavre , le contemplait
obstinément .
Son œ ilet son esprit attirés ,fascinés , par ce visage décharné que la
lumière vacillante faisait paraître encore plus creux, restaient fixes sur lui.
C’était là
son ami, Charles Forestier, qui lui parlait hier encore ! Quelle chose étrange et
épouvantable que cette fin complète d’un être ! Oh ! S’il se les rappelait maintenant
les paroles de Norbert de Varenne hanté par la peur de la mort.
- « Jamais un être ne
revient.
» Il en naîtrait des millions et des milliards, à peu près pareils, avec des yeux ,
un nez , une bouche , un crâne , et dedans une pensée, sans que jamais celui-ci
reparût, qui était couché dans ce lit.
Pendant quelques années ilavait vécu, mangé, ri, aimé, espéré, comme tout le
monde.
Et c’était fini, pour lui , fini pour toujours.
Une vie ! Quelques jours, et puis
plus rien ! On naît, on grandit, on est heureux, on attend, puis on meurt.
Adieu !
Homme ou femme, tu ne reviendras point sur la terre ! Et pourtant chacun porte en
soi le désir fiévreux et irréalisable de l’éternité, chacun est une sorte d’univers dans
l’univers, et chacun s’anéantit bientôt complètement dans le fumier des germes
nouveaux.
Les plantes, les bêtes, les hommes, les étoiles, les mondes, tout s’anime,
puis meurt pour se transformer.
Et jamais un être ne revient, insecte, homme ou
planète !
Une terreur confuse, immense, écrasante, pesait sur l’âme de Duroy, la terreur de ce
néant illimité, inévitable, détruisant indéfiniment toutes les existences si rapides et si
misérables.
Il courbait déjà le front sous sa menace.
Il courbait déjà le front sous sa
menace.
Il pensait aux mouches qui vivent quelques heures, aux bêtes qui vivent
quelques jours, aux hommes qui vivent quelques ans, aux terres qui vivent quelques
siècles.
Quelle différence donc entre les uns et les autres ? Quelques aurores de
plus, voilà tout.
Il détourna les yeux pour ne plus regarder le cadavre»
Ce passage ce situ à la mort de Forestier.
En effet Duroy à reçu un mot qui lui disait
de se rendre à Cannes car Forestier était mourant.
Il arrive, et ce dernier meurt.
Il
est complètement dépité par la mort de celui qui lui à ouvert la première porte qui lui
a permis d’en arriver là où il est.
Après cette mort, Duroy va demander en mariage
Madeleine Forestier qui est alors veuve.
Elle accepte la demande..
»
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