« Bel-Ami » de Maupassant (Commentaire): Bel-Ami, attend dans un fiacre Suzanne, sa fiancée, pour l'éloigner de sa famille
Publié le 07/10/2018
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Ce passage est ensuite suivit d'un sommaire, retraçant la sortie de Bel-Ami. L'impatience du personnage est montrée par l'utilisation du champ lexical du temps : « heures » (l.21); « temps en temps » ; «montre » ; « minuit » (l.23); « moment » (l.24), mais aussi par leurs succession.
La répétition de « puis », et la description du rythme de tintement des horloges trahissent chez le héro un certain stress et une impatience. (« sonna douze coups, puis une autre plus près, puis
deux ensemble, puis une dernière » l.25). Puis, nous avons une pensée du personnage, une pensée négative, un découragement et un abandon soudain (« C'est fini. C'est raté. Elle ne viendra pas. » l.26). Elle nous prouve alors son manque d'optimisme, et surtout qu'il s'attendait à cet échec. Mais cette impression est très vite contrée par la phrase qui succède, nous disant qu' « Il était cependant résolu à demeurer jusqu'au jour. », et que, donc, il n'a pas encore baissé les bras, et que le personnage est déterminé et patient. On note une répétition de « puis », et une énumération « sonner le quart, puis la demie, puis les trois quarts », qui souligne l'impatience de Bel-Ami.
«
dîner (« on voulut retenir Georges à dîner »).
L’emploi du
verbe « retenir » nous fait comprendre que cela dérange le
héros, l’agace même.
L’utilisation d’une phrase courte et
simple (« Il refusa et revint chez lui ») pourrait d’ailleurs
faire penser que son refus a été bref est froid, ce qui
pourrait trahir un certain tracas chez lui.
Il est ensuite dit qu’il a peu mangé, ce qui peut être une
forme de stress.
Son comportement est ensuite comparé à celui
d’une personne qui « allait faire un grand voyage » (l.16).
Les faits qu’il met « de l’ordre dans ses papiers », « brûla
les lettres compromettantes, en cacha d’autres » ou encore «
écrivit à quelques amis » trahissent chez le héros une
prévoyance, qui n’a apparemment aucune raison d’être, ce qui
pourrait donc être traduit par une forme d’angoisse,
d’incertitude.
Le passage de la ligne 18 à 20 exprime
d’ailleurs cette inquiétude.
Il est au point de vue interne.
On note d’ailleurs une personnification de celle-ci (« une
inquiétude le mordait au c œur » l.18), la rendant plus
agressive, impossible à ignorer.
Une succession de phrases
interrogatives et exclamatives démontre l’anxiété du héro.
Il
se remet en question (« S’il allait échouer ? » l.19), puis
s’apaise en se rendant compte qu’ « il se tirerait toujours
d’affaire ».
C’est alors une image négative qui s’émane de
Bel-Ami, celle d’une personne égoïste, qui a toujours un plan
de secours, et qui, de cette manière, ne connait pas l’échec.
Puis, il conclut que « c’était une grosse partie qu’il jouait
».
L’image du personnage égoïste s’accentue encore ici, par le
fait de considérer cette étape comme une partie, comme un jeu,
et donc Suzanne, Mme Walter ou encore Mr Walter comme des
jouets, des pions, qu’il manipule.
Encore plus qu’égoïste,
c’est en fait une image de personnage supérieur qui se dégage
du héro.
Ce passage est ensuite suivit d’un sommaire, retraçant la
sortie de Bel-Ami.
L’impatience du personnage est montrée par
l’utilisation du champ lexical du temps : « heures » (l.21); «
temps en temps » ; «montre » ; « minuit » (l.23); « moment »
(l.24), mais aussi par leurs succession.
La répétition de « puis », et la description du rythme de
tintement des horloges trahissent chez le héro un certain
stress et une impatience.
(« sonna douze coups, puis une autre
plus près, puis
deux ensemble, puis une dernière » l.25).
Puis, nous avons une
pensée du personnage, une pensée négative, un découragement et
un abandon soudain (« C’est fini.
C’est raté.
Elle ne viendra
pas.
» l.26).
Elle nous prouve alors son manque d’optimisme,
et surtout qu’il s’attendait à cet échec.
Mais cette
impression est très vite contrée par la phrase qui succède,
nous disant qu’ « Il était cependant résolu à demeurer
jusqu’au jour.
», et que, donc, il n’a pas encore baissé les
bras, et que le personnage est déterminé et patient.
On note
une répétition de « puis », et une énumération « sonner le
quart, puis la demie, puis les trois quarts », qui souligne
l’impatience de Bel-Ami.
Lorsque Suzanne arrive, la simplicité du dialogue (« C’est
vous, Suzanne » ; « Oui, c’est moi ») traduit un gêne, mais
aussi un étonnement.
Le manque de confiance de Bel-Ami en son
plan se voit d’ailleurs par son « sursaut » et sa «
2.
»
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