Baudelaire, "paysage » -- lecture analytique
Publié le 17/09/2018
Extrait du document
« clochers » le poète n'est pas éloigné de la divinité
« éternité » : il atteint l'éternité par sa création
« l'atelier » devient un lieu d'enchantement
la ville devient dès « féeriques palais »
le poète s'est transformé le Real Y, faisant de l'hiver un printemps, métamorphose en les faisant en monde fabuleux. Les derniers vers du poème définissent cette capacité d'invention solitaire.
Conclusion
le poème a « paysage » renvoie donc à la présentation de l'univers urbain que le poète capte visuellement et positivement en observateur attentif. Mais le paysage réel est ensuite transformé. C'est un paysage recréé, plus proche du rêve que de la réalité. Le poème est ainsi consacré aux deux étapes de la création. Il met en application la démarche qu'il analyse et expose sous une forme poétique. Le poème est donc un art poétique.
«
agréable du monde.
-- perception visuelle : le monde est présenté sous une forme métaphorique :« mats de la cité » : il fait de la ville une gigantesque nef Échos note le voyage, l'évasion, la découverte.
Les fumées des usines de Vienne de la « brume ».
Le noir du charbon « les fleuves de charbon » côtoit le
bleu du ciel : « monter au firmament ».
Le poète joue entre l'obscurité et la lumière : « lampe, étoiles, Lune » s'oppose à « une vie, brume,
charbon ».
Dans ce paysage idéal on relève un mouvement ascensionnel : « étoiles, monter ».
Ainsi dans cet univers idéalisé, se confondent des univers différents : villes, mers, si elle
-- un univers magique
les métamorphoses mettent en jeu l'imagination du poète.
Il fait une présentation lyrique et magique
de l'environnement : « enchantement ».
On relève le champ lexical de la lumière, atténuée de vive : «
brume, étoiles, Azur, Nantes, firmament, Lune », ce qui souligne le charme du crépuscule urbain, le rêve et
d'imagination.
-- les réalisations de l'imaginaire
le poète envisage aussi le point d'aboutissement de son observation de la ville.
L'enchantement
annoncé se révèle à la fin du poème par l'évocation d'un univers de rêve ainsi le rêve du poète se matérialise
: la ville pauvre et sombre a été remplacée par des constructions les du rêve et de l'imagination.
C'est
d'ailleurs un véritable paradis perdu qui est décrit par la référence aux fontaines aux oiseaux, aux baisers
tout un monde de réservé au domaine « enfantin ».
Le contexte inspirateur subi une métamorphose qui le fait passer du réel trivial à des représentations
différentes.
Le poète a une attitude à la fois observatrice et créatrice.
Transition : cette ville féerique et possible grâce au poète qui donne cette image, car ils s'engagent
complètement dans ce paysage
III.
la démarche du poète
il ne s'agit pas dans ce poème de faire l'éloge de la modernité, la ville et simplement le point de départ
de sa rêverie.
On note la mise en place de ce projet dans la gradation ascendante : « je verrai, je fermerai, je
rêverai, je serai plongé » ainsi il précise qui il est et ce qu'il fait ou fera.
-- des références littéraires
« je » se place dès le début du texte dans la situation d'un créateur : « je veux, pour composer » les
termes « eglogues » et « idylles » renvoient au travail poétique de l'Antiquité.
Les termes « évoqués », «
pensées », « pupitre » évoquent le travail poétique et connotent l'effort.
Le poète est un créateur qui
travaille à des compositions nécessitant effort et temps.
»
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