Baudelaire – Moesta et Errabuna (commentaire EAF oral)
Publié le 17/04/2012
Extrait du document

Vocabulaire :

«
EAF Oral
3. Paradis perdu et inaccessible
- Aucune strophe affirme la certitude d’atteindre l’idéal : chaque strophe une
négation.
L’avant dernière strophe commence par le connecteur d’opposition
« mais ».
- « loin » : constater, avec mélancolie, combien ce paradis est difficile à atteindre.
- Points d’interrogations.
La variation dans l’antépiphore est plutôt négative dans la
mesure où l’impossibilité de retrouver le paradis, exprimé par les interrogations, est
progressivement confirmée.
- Mer consolatrice : cette strophe aussi préfigure l’échec.
Conclusion : le registre élégiaque n’est pas seulement la plainte due à l’horreur du spleen
et à une prière suppliante faite à la femme aimée : il est lié au mythe du paradis perdu,
celui-ci semblant être inaccessible à mesure qu’on approche.
Ainsi, Moesta et Errabunda
apparait comme une Invitation au voyage sur un mode élégiaque : le pays idéal, à la fois
paradis pur et paradis terrestre se révélant aussi être un paradis perdu inaccessible..
»
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