Balzac - La Femme de trente ans
Publié le 08/05/2013
Extrait du document


«
C’est un homme d’une grande intelligence et ambitieux qui sait également
mettre à profit ce que la nature lui offre afin de toujours viser plus haut : « Il
travaillait […] à mettre en manières, en formes aimables, en artifice de
séduction, les richesses morales qu’il tenait du hasard […] dans le but
d’atteindre à ce que nous nommons aujourd’hui une belle position ».
Cependant,
comme nous allons le voir, son statut haut placé ne fait pourtant pas de lui un
homme heureux.
Nous rentrons alors dans un portrait plus intime d’un homme
déçu par l’amour : « les femmes ne produisaient plus aucune impression sur
lui ».
Mais cette déception est surtout marquée dans son monologue que nous
allons voir maintenant dans notre deuxième partie.
Ensuite, dans son monologue, Vandenesse fait ressortir la caractère
éphémère de l’amour, des sentiments, des femmes grâce à l’utilisation
d’adjectifs relevant du superficiel : « les femmes les plus élégantes, les plus
riches, les plus titrées de Paris ».
Cet homme, donc le cœur est « blasé » et
« flétri », nous donne son avis personnel grâce au bal et nous peint alors le
tableau d’une société dans laquelle il ne se sent pas intégré.
Sa philosophie
personnelle et son état sentimental actuel se met alors en opposition à cette
société française où s’imposent le faux, l’illusion, le paraître : « Ici, le regret et
le malheur se cachent honteusement sous des plaisanteries », « Nulle émotion
n’est vraie ».
Sa description et son vocabulaire utilisé rendent cette société
totalement fade, à l’image de ses sentiments amoureux : « des amours mort-
nés », « des sourires qui ne disent rien, […] des regards sans flamme ».
Son état
sentimental actuel lui permet donc de prendre du recul et de décrire la réalité
telle qu’il la ressent, celui lui permet d’être le plus juste possible.
De plus, le
vouvoiement utilisé sert à convaincre le lecteur du côté sombre de l’amour.
Il
sert à être au plus proche du personnage afin de partager sa réflexion qui est
toujours ancrée dans le paraitre et le superficiel : « Si vous voulez seulement des
plumes bien posées… », « Si pour vous la vie n’est qu’une surface à effleurer ».
Nous voyons ensuite qu’il en vient au particulier afin de critiquer ouvertement
la femme de façon générale.
Sa déception sentimentale insiste sur le fait que
plus aucune femme ne lui convient : « Je n’aperçois aucune de ces femmes avec
lesquelles j’aimerais à lutter ».
Selon lui, il est certain que ce n’est pas en restant
à Paris qu’il trouvera le grand amour, ce qui bien sûr ne sera pas le cas puisqu’il
rencontrera Julie.
En fin de monologue, Vandenesse change de procédé : il laisse
la satire de côté pour lancer directement des attaques.
Il vise le système politique.
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