« Je tremble » de Joel Pommerat (analyse linéaire)
Publié le 28/06/2023
Extrait du document
«
Le texte que l’on va étudier est un extrait qui se situe au début de la pièce
intitulé « Je tremble ».
La pièce a été écrite par Joel Pommerat en 2007, tout se
déroule sur scène.
Joel Pommerat est un auteur et metteur en français du 20eme
siècle.
Sa scène
raconte les derniers moments de la vie d’un homme seul et anonyme.
Il va
saluer le public au début de scène et enchainer en annonçant sa mort prochaine.
La scène nous laissera avec des moments d’étonnements et d’incompréhensions.
Nous allons nous demander comment l’extrait inclue-t-il le comique, le
sérieux et l’étonnements ?
J’ai séparé le texte en deux mouvements, la première piste se penchera sur le
fait de montrer pourquoi cette scène d’exposition est étonnante et la deuxième
portera sur comment le comique et le sérieux sont mis en œuvre dans le texte.
La première partie portera sur « une scène d’exposition
étonnante ».
On comprendra ça en étudiant l’entrée du personnage sur scène
ainsi qu’un évènement qui nous laissera dans l’incompréhension pendant un
moment.
Pour le détail de cette première grande partie, on expliquera la venue du
personnage sur scène qui fera l’objet d’une première sous partie, la deuxième
sera en lien avec l’événement, le coup de feu.
Tout
d’abord le personnage salue le publique et commence à annoncer.
Il ne va pas
directement parler avec les mots juste et laissera apparaître la mort sous la
forme de « quelque chose" qui est répété 2 fois, il y a donc une répétition à la
ligne 3 et 4.Il effectue la même chose avec « cette chose je me dois de vous la
dire » (ligne 12), « je me dois de vous la dire » (ligne 12) on peut traduire cela
par un sentiments de peur, peur de l’annonce , peur de la vérité en repoussant
l’annonce .Il utilise ensuite une antithèse « A la fin de cette soirée, au tout
dernier moment de cette soirée, au tout dernier instant »(ligne 13), il nous
annonce qu’il se passera quelque chose à la fin de cette scène et arrive enfin a
l’avouer avec mes mots clair.
Il parle avec une certitude de sa mort prochaine et
donc un emploie du futur «je mourrai, je vais mourir, oui » (ligne15 à 17).
Il
rajoute que tout cela se passera « devant vos yeux » (ligne19) en s’adressant au
public on observe alors ici un long monologue qui est indirectement destiné au
public.
On retrouve l’emploie de certaine négation dans le texte comme « je ne
vous en dirai pas plus » (ligne 22), « car il n’est pas temps de le faire » (ligne
23), se sont deux négations totales, il explique qu’il n’en dira pas plus sur sa
mort, ça fait donc de l’étonnement, du questionnement, ce ne serait donc pas
une mort basique ?
Enfin, l’événement arrive, il se
déclenche par la venue d’une voix provenant du fond de la scène.
Un tir a lieu on
pense alors que c’est la fin, la mort du personnage, puis il se relève et reprend
son monologue, cela laisse place à un gros étonnements.
On retrouve une
oxymore plus un emploie du pronom « nous », « nous allons trembler de joie et
pleurer de rire »(ligne44)que l’ont peut traduire par le fait que l’on va être
intégré dans la pièce, l’impression qu’il s’adresse directement à nous, cela
s’appuie encore plus avec la répétition de « ensemble », »ensemble mes amis,
tous ensemble si vous le voulez bien »(ligne 44et45).
=>Le....
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