Avez-vous pris conscience, autour de vous, de cet appel à l'irrationnel ? Vous paraît-il déplorable ou estimez-vous qu'il peut comporter des éléments positifs ?
Publié le 22/02/2012
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Le libellé oriente clairement le devoir : une partie descriptive où l'élève dit s'il a pris conscience de «l'appel de l'irrationnel«. Une partie qui porte un jugement de valeur sur ce phénomène. Dans une discussion de trente à cinquante lignes, il est difficile de nuancer sa pensée, de l'affiner. C'est la raison pour laquelle il serait maladroit d'accorder trop de place à une simple énumération d'exemples, d'autant que le texte en fournit un grand nombre et que l'on s'exposerait à des redites stériles. Pour valoriser la première partie, on peut classer les faits, montrer les relations qu'ils entretiennent avec l'irrationnel, et éventuellement en trouver d'autres, omis par l'auteur, mais sans insister considérablement.
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- "Il n'est pas de chef-d'oeuvre sans ambiguïté : il faut laisser quelque chose à penser au lecteur." Vos lectures personnelles, l'étude de textes, les discussions auxquelles vous avez pris part à leur sujet, vous ont-elles fait prendre conscience de cette ambiguïté ? Vous paraît-elle essentielle à l'oeuvre littéraire ?
- Par exemple, un obscur désir est devenu peu à peu une passion profonde ... petit à petit il a pénétré un plus grand nombre d'éléments psychiques... et voici que votre point de vue sur l'ensemble des choses vous paraît maintenant avoir changé. Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience, p.6. Commentez cette citation.
- Antonio Machado par Jean Cassou Antonio Machado est de tous les poètes celui qui, avec Baudelaire, aura pris la conscience la plus aiguë de notre temporalité - et avec Proust.
- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant ». Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?
- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ?