Avez-vous besoin, comme l'écrit Alain Robbe-Grillet, de juger, d'aimer, de haïr le personnage pour apprécier la lecture d'un roman ?
Publié le 09/06/2012
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Cela peut être comparé à l'effet brechtien ou effet V. C'est un effet de distanciation qui empêche au spectateur une quelconque identification, lui rappelle qu'il est au théâtre et que ce qu'il voit n'est pas réel. Cela permet de considérer les événement d'un œil plus critique que celui habituellement passif du spectateur. Appliqué à la littérature, l'effet V permet un réflexion directe et rend au lecteur sa liberté de critique devant le récit. Le phénomène d'identification étant dissipé, son attitude d'observateur actif est cultivé. Au théâtre par exemple, le phénomène d'identification est impossible. Elsa Triolet a dit: « Le lecteur peut être considéré comme le personnage principal du roman, à égalité avec l'auteur, sans lui, rien ne se fait. « En effet le héros d'un roman ne résume pas le livre entier, il est la voie nous permettant d'accéder à l'histoire. Cependant certains auteurs ont choisis d'autres moyens de nous faire approcher à leurs romans. L'écriture ou autres effets de styles, plus inhabituels parce que moins abordables, sont des différents moyen pour être séduit par un roman.
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- Avez-vous besoin comme l'écrit Alain Robbe-Grillet, de « juger » d'« aimer », de « haïr » le personnage pour apprécier la lecture d'un roman ?
- Fiche de lecture : POUR UN NOUVEAU ROMAN d'Alain Robbe-Grillet
- Pour un nouveau roman [Alain Robbe-Grillet] - Fiche de lecture.
- Dans son essai « Pour un nouveau roman », Alain Robbe-Grillet écrit : « Un roman, pour la plupart des amateurs - et des critiques - c'est avant tout une histoire. Un « vrai romancier » c'est celui qui sait raconter une histoire ». Mais plus loin il corrige : « Le vrai roman, c'est celui dont la signification dépasse l'anecdote, la transcende vers une vérité humaine profonde, une morale ou une métaphysique ». Expliquez et commentez ce jugement