Avant-propos à La Comédie humaine,Préface à Germinie Lacerteux,Préface aux Rougon-Macquart, Le roman
Publié le 15/09/2018
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Le travail du romancier reste fondé sur son tempérament et sa créativité. Chacun des auteurs de ses textes montre leur vision de l’auteur du réalisme. Pour Balzac, si on ferait un « l’inventaire des vices et des vertus » d’une certaine manière on pourrait « écrire l’histoire oubliée par tant d’historiens, celle des mœurs.» et donc « un écrivain pourrait devenir un peintre plus ou moins fidèle ».Il fait donc plusieurs théories pour permettre a un écrivain de rendre son histoire réelle comme le ferait un peintre. Les frères Goncourt quant à eux nous font part de leur pensé et se demande pourquoi on ne peut pas choisir une personne du peuple pour qu’il devienne le personnage principale d’une histoire : « le peuple, devrait rester sous le coup de l’interdit littéraire et des dédains d’auteurs qui ont fait jusqu’ici le silence sur l’âme et le cœur qu’il peut avoir. » Zola montre qu’il a une total liberté et que par conséquent c’est l’auteur lui-même qui a cette liberté pour son roman : « Je tacherai de trouver et de suivre », « Je veux expliquer ». Et pour Maupassant, l’artiste selon lui donne l’illusion de la réalité : Faire vrai consiste à donner l’illusion complète du vrai.
Pour conclure, malgré leurs visions différentes, ces quatre auteurs partagent certains éléments en commun. En effet, le héros n’est plus le centre du roman, selon eux, mais quelqu’un qui s’intéresse à l’individu dans son milieu, voire à un groupe, une catégorie social tout entière. Ces auteurs partagent tous une observation objective de la vie réelle et ils utilisent des disciplines scientifiques comme modèles ainsi que la discipline historique. Enfin, chaque auteur fait preuve d’un véritable travail de création.
Quels éléments communs peut on dégager des différentes visions que proposent ces quatre auteurs quant au rôle et aux caractéristique du roman tel qu'ils le conçoivent ?
«
que le roman a réussi à se procurer cette discipline: « aujourd’hui que le Roman s’est imposé les études et
les devoirs de la science » mais il n’arrive pas a interpréter le fait que « les basses classes » n’ont pas le
droit au roman alors qu’il a réussi a s’imposer la science.
Zola utilise des thermes scientifiques pour
comparer telle que « l’analyse », « la pesanteur », « dissemblable ».
Ces auteurs font tous référence au
champ lexical de la science avec les mots « en résolvant », « mathématiquement », « la recherche
psychologique » mais qu’une autre discipline est a l’honneur dans ces textes, celle de l’histoire qui
représente la réalité : « l’histoire », « la société », « la démocratie », « l’historien », « suffrage universel », «
libéralisme », basses classes », « Histoire morale contemporaine ».Le travail du romancier reste fondé sur son tempérament et sa créativité.
Chacun des auteurs de ses
textes montre leur vision de l’auteur du réalisme.
Pour Balzac, si on ferait un « l’inventaire des vices et des
vertus » d’une certaine manière on pourrait « écrire l’histoire oubliée par tant d’historiens, celle des
mœurs.» et donc « un écrivain pourrait devenir un peintre plus ou moins fidèle ».Il fait donc plusieurs
théories pour permettre a un écrivain de rendre son histoire réelle comme le ferait un peintre.
Les frères
Goncourt quant à eux nous font part de leur pensé et se demande pourquoi on ne peut pas choisir une
personne du peuple pour qu’il devienne le personnage principale d’une histoire : « le peuple, devrait rester
sous le coup de l’interdit littéraire et des dédains d’auteurs qui ont fait jusqu’ici le silence sur l’âme et le
cœur qu’il peut avoir.
» Zola montre qu’il a une total liberté et que par conséquent c’est l’auteur lui-même
qui a cette liberté pour son roman : « Je tacherai de trouver et de suivre », « Je veux expliquer ».
Et pour
Maupassant, l’artiste selon lui donne l’illusion de la réalité : Faire vrai consiste à donner l’illusion complète
du vrai.
Pour conclure, malgré leurs visions différentes, ces quatre auteurs partagent certains éléments en
commun.
En effet, le héros n’est plus le centre du roman, selon eux, mais quelqu’un qui s’intéresse à
l’individu dans son milieu, voire à un groupe, une catégorie social tout entière.
Ces auteurs partagent tous
une observation objective de la vie réelle et ils utilisent des disciplines scientifiques comme modèles ainsi
que la discipline historique.
Enfin, chaque auteur fait preuve d’un véritable travail de création..
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