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Au XVIIème siècle, Pascal affirmait : « La chose la plus importante est le choix du métier : le hasard en dispose ».

Publié le 21/04/2012

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Si vous demandez à des enfants de cinq ou six ans quel métier ils voudraient exercer plus tard, ils vous répondront qu’ils veulent devenir astronaute, princesse ou encore rock star. Si vous leur reposez la question dix ans plus tard, ils vous répondront plus sérieusement médecin, architecte ou archéologue. Mais dans vingt ans, que seront devenus ces enfants ? Combien d’entre eux auront réalisé leur rêve ? Au XVIIème siècle, Pascal affirmait : « La chose la plus importante est le choix du métier : le hasard en dispose «. Alors, le métier est-il vraiment la chose la plus importante ? Et à quel point le hasard influence-t-il notre choix ? Cette citation est-elle toujours d’actualité ? J’ai choisi de développer mon sujet en deux parties : La première servira la thèse de Pascal, la seconde en sera l’antithèse.

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« métiers car ceux-ci étaient souvent déterminé par la profession des parents et le milieu social (comme ce fut le cas pour Pascal dont le père était également scientifique et mathématicien). Si le choix d’un métier est très important, on peut tout de même affirmer qu’il ne s’agit pas là de la chose la plus importante dans la vie.

La santé, la famille, l’amour, les loisirs, l’amitié et l’épanouissement personnel sont des valeurs qui semblent bien plus importantes que le choix d’un métier.

Ce n’est pas non plus toujours le hasard qui détermine la profession : Il peut s’agir de l’intérêt que l’on a pour un travail, de notre formation initiale, de la sécurité de l’emploi, de la proximité du domicile ou encore de l’attrait du salaire.

Certaines personnes savent très tôt quelle profession elles exerceront plus tard, et cela relève plus du véritable choix que du simple hasard. En conclusion, si la citation de Blaise Pascal mérite d’être retenue parce qu’elle insiste sur l’importance que le choix d’une profession exercera sur notre vie future, et sur toutes les conséquences que cette décision amènera, il ne s’agit pas là de la chose la plus importante dans une existence, et le hasard n’est pas toujours non plus un facteur déterminant dans le choix d’un métier.

Il me semble que Pascal aurait dû nuancer davantage son affirmation, notamment quand il dit que le métier est la chose la plus importante ou que le hasard en dispose.

Selon moi, la profession, bien que très importante, est un facteur négligeable dans la recherche de bonheur, en comparaison avec la santé ou à la famille.

Je crois également qu’au XXIème siècle, le hasard a peu d’influence sur le choix de la profession.

Et comme l’a dit Stendhal, « La vocation, c’est avoir pour métier sa passion ».. »

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