Au cours d'une interview, l'écrivain allemand Heinrich BOil (prix Nobel de Littérature 1972) fit cette remarque : « ... J'ai l'impression qu'en Allemagne comme ailleurs, des jeunes gens pourtant très sérieux commencent à sous-estimer la poésie. Au point que l'on peut craindre qu'elle ne finisse dans une poubelle ... Je crois que ce serait un crime non seulement esthétique mais encore social et politique, car la poésie est aussi un extraordinaire moyen de combat ou de résistance, en mim
Publié le 10/02/2012
Extrait du document
Première partie
La réalité des difficultés de la poésie d'après 1950
• Le langage remis en question.
• La linguistique.
• Un certain hermétisme.
• Eloignements des réalités contemporaines.
Deuxième partie
La Poésie : Art privllégié
• Poésie engagée «moyen de combat et de résistance«.
• Poète : «suprême savant«.
• Don de lui-même du Poète à la Poésie.
• Exigence du Poète.
• Poésie = Connaissance.
• Poésie = Beauté.
«
Première partie
La réalité des difficultés de la poésie d'après 1950
•
Le langage remis en question.
•.
La linguistique.
• Un certain hermétisme.
• Eloignements des réalités contemporaines.
Deuxième partie
La Poésie : Art privllégié
• Poésie engagée «moyen de combat et de résistance».
• Poète : «suprême savant».
• Don de lui-même du Poète à la Poésie.
• Exigence du Poète.
• Poésie
= Connaissance.
• Poésie = Beauté.
Conclusion
• Légitimité apparente de l'inquiétude de Boil sur la destinée
de la Poésie.
•
Mais éternité de la Poésie, phœnix qui renatt toujours de
ses cendres.
C'est une évidence que la poésie actuelle traverse une crise
grave.
Peu accessible au grand public, elle semble se cantonner
dans des chapelles d'initiés.
Elle obtient en échange l'indiffé
rence du public, visible aux tirages très réduits des recueils de
poèmes.
Pourtant ce n'est pas inintérêt à la Poésie, bien au
contraire, puisque les jeunes gens
se passionnent pour Baude laire, Rimbaud, Vian, pour n'en citer que quelques noms,
désirent se renseigner sur le surréalisme et le go
ft ter, connais
sent et aiment Eluard, Aragon, Michaux ...
Mais ils s'attachent
aux
po~tes chevronnés, aux valeurs reconnues par le temps.
Citez-leur Perros, Réda, Tortel, parmi tant d'autres de
valeur ...
Les noms ne leur disent guère.
Est-ce donc qu'ils
«commencent à sous-estimer la poésie»? «Peut- [ on l crain
dre qu'elle finisse dans une poubelle?» et que cet art qui
exista avec les premiers hommes -ou -presque -ne soit plus.
»
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