au bout du petit matin, Aimé Césaire
Publié le 30/09/2012
Extrait du document
«
désigne donc l’Afrique, comme le montre également la végétation ‘’la savane’’.
La pureté et la fierté
des origines le préservent de la ‘’force putréfiante’’ des Antilles.
CP : Césaire prend ses distances avec son pays et son passé.
Sa réaction est violente.
II.
Au bout du dégout : une parole violente
a) Une écriture violente et excessive :
Dans les strophes 3 et 6, les nombreuses énumérations accentuent le dégout du poète par un effet de
masse.
‘’Blessure, sang, cris, crevant…’’.
L’emploi de phrases longues, rythmées par quelques points
de ponctuation donnent une impression de lourdeur.
La structure de ces phrases est complexe : le
discours descriptif s’attache à employer des propostions qui mettent en valeur certains termes : ‘’
vieille vie menteusemen t souriante’’,(=GN présente une incorrection grammaticale.).
La violence de
l’écriture apparait également dans les sonorité : ‘’terre, embarrassée, rognée, réduite, en rupture =
allitération en /r / = agressif et lourd.
Violence par l’emploi de figures
de styles : métaphore : ‘’ vent inutile comme des cris de perroquets babillards’’ (l.18.19) ‘’la ville
plate, étalée, trébuchée… inerte, éssouflée..’’ (l.27.28)
b) La personnification des Antilles pourrissant :
Cet extrait mêle étroitement le thème de la pourriture avec celui de la maladie : l’image qui apparait
alors est celle d’un corps malsain, rongé par le mal : la ville est ‘’rognée’’ ‘’réduite’’.
La sexualité la plus intime, est atteinte par ce pourrissement le soleil des Antilles est ‘’vénérien’’, les
îles sont ‘’grêlées de petite vérole ‘’.
Le champ lexical de la pourriture est étoffé par les termes
‘’putréfiante’’, ‘’pourrissant’’, ‘’tâches noires’’ , celui de la maladie par les termes ‘’eschares’’,
‘’blessure’’ ‘’jang’’ ‘’pustules’’.
Le tableau des Antilles contredit entièrement l’image d’îles
paradisiaques que véhiculaient alors le doudouisme et la représentation éxotique la plus courante.
c) Un poème sans forme de litanie :
Il est structuré par l’anaphore ‘’au bout du petit matin…’’ .
Les répétitions sont fréquentes au sein des
strophes, et donnent au poème le rythme d’une litanie (suite de prières) : ‘’ les Antilles’’(strophe2), ‘’
une vieille’’(strophe 3), ‘’cette ville plate…étalée (strophe 5 et 6).
CP : La violence de la parole est à son apogée.
Elle sert d’exutoire au poète.
Conclusion :
Cet extrait correspond à la première phase du travail que Césaire fait sur lui-même.
Ce retour au pays
natal n’est pas une réussite dans l’immédiat : Césaire chasse en effet ce vers il revient pour se replier
sur lui-même.
C’est une étape essentielle vers l’acceptation et la revendication … ?.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- au bout du petit matin, Aimé Césaire
- Veillée de Noël Le 24 décembre de cette année-là, le petit salon familial, avait été interdit dès le matin aux enfants du docteur Stahlbaum.
- Veillée de Noël Le 24 décembre de cette année-là, le petit salon familial, avait été interdit dès le matin aux enfants du docteur Stahlbaum.
- Veillée de Noël Le 24 décembre de cette année-là, le petit salon familial, avait été interdit dès le matin aux enfants du docteur Stahlbaum.
- Cahiers d’un retour au pays natal Aimé Césaire (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)