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"Au bonheur des limbes" est une violence poétisée

Publié le 13/03/2022

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« Tarik El Mnidar, Au bonheur des limbes est une violence poétisée.

Le 31 octobre 2021 Le premier contact avec le titre du roman Au bonheur des limbes de Mohamed Leftah se donne à voir comme hommage que l’auteur fait de son œuvre.

Le titre ressemble à une dédication ou à un prélude ou une annonce qui présage la fabula.

Le mot « bonheur » prime comme le but le plus ultime de l’existence humaine.

Le complément de nom « bonheur » se manifeste dans la pluralité du mot « limbes » qui reste ouvert à toutes les hypothèses et les perspectives. La priorité donnée au mot « bonheur » suppose la soif à cet optimum insatiable et insaisissable.

En tant que plaisir éphémère, le bonheur est, dans le texte de Leftah, un objet de quête.

Dès le début de la fabula, l’incipit, en tant que lieu stratégique, se donne à voir comme un drame qui vient de naître.

Le personnage-narrateur subit un sevrage précoce associé à un événement dramatique lié à la maladie de sa mère. Ce qui n’empêche pas de rapporter la violence tant psychique que physique à travers un roman difficilement accepté vu le courage, la visibilité, la tonalité et la clarté qui jalonnent.

La maladie enveloppe et couvre le texte Leftahien.

Depuis l’incipit jusqu’à la clôture, on assiste à de ferventes scènes de régression corporelles violentes.

Comment le roman de LEFTAH a-t-il pu présenter la paralysie du corps qui n’est autre que la paralysie existentielle d’un monde pétrifiant et violement horrible ? Les personnages réduits à des entités de souffrances dans une rare hybridation et dans une éventuelle métamorphose. La violence est un leitmotiv, voire un refrain qui chasse les personnages d’Au bonheur des limbes.

Les événements racontés dans le texte de Leftah semblent sortir de l’ornière des douleurs et des soupçons.

Face à des vies dévastées par l’absurdité du sort, la fosse devient un refuge, le vin se présente comme salvateur du chaos où se perd l’individu.

Ce sont autant d’éléments qui se proposent pour épargner les personnages la prédestination qui les consterne.

Dans un texte comme Au bonheur des limbes, le lecteur se trouve noyé dans l’ère d’une souffrance purificatrice où les mots, qui sont 1. »

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