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Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, « Ma Bohême »

Publié le 20/06/2024

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« Lecture linéaire 11 Cahiers de Douai, « Ma Bohême », Arthur Rimbaud Rimbaud est un célèbre poète du XIX e siècle.

A l’âge de 16 ans il commence la rédaction de 22 poèmes qui seront ensuite rassemblées en deux recueils pour constituer Les Cahiers de Douai et ne seront publiés qu’après sa mort.

Le jeune poète au contexte familial difficile fuguera plusieurs fois, il est aussi témoin d’une époque conflictuelle, cela va l’inspirer.

Dans son recueil il aborde la vie de bohème, le désir de liberté et le désir amoureux.

Mais aussi son engagement politique et sociale pour faire entendre sa révolte et son désir de changement. Ma Bohème » est le dernier poème du recueil.

Dans ce sonnet en alexandrins (12 syllabes), l’adolescent célèbre le voyage, la liberté, la nature mais aussi son amour pour la poésie. Le premier mouvement, du vers 1 à « des rimes » décrit un poète vagabond.

Le second mouvement, de « mon auberge » à « un vin de vigueur » parle de l’harmonie avec la nature.

Le second tercet est consacré à la création poétique. Citations /Références « Ma Bohème » Procédés littéraires Titre « Fantaisie » Sous-titre Interprétation/effet produit Introduit le thème de l’errance. Ce sonnet autobiographique présente l’errance de Rimbaud, poète vagabond et fugueur. Les fugues du poète adolescent ont été fréquentes quand il composait les Cahiers de Douai. Cependant, l’errance évoquée demeure une « Fantaisie », un vagabondage rêvé, comme le sous-entend le soustitre.

Le sous-titre évoque la liberté, le manque de sérieux, l’originalité et l’imaginaire. 1 Mouvement 1 : du début à « des rimes » : un poète vagabond. Citations /Références « Je m’en allais, v.

1 ; « J’allais sous le ciel », v.

3 Procédés littéraires Imparfait à valeur de répétition Champ lexical du voyage « Mes poches crevées », « mon paletot aussi devenait idéal » « J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal » Apostrophe « Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! » Interjections Exclamations Tutoiement Point d’exclamation Interprétation/effet produit Le sonnet ne décrit pas une promenade, mais bien une errance sans destination précise. L’imparfait de répétition suggère que l’auteur évoque une expérience passée qui s’est répétée.

Le CC Lieu est imprécis « sous le ciel ». Le poète est habillé pauvrement : ses poches sont trouées ; son manteau déchiré à force d’usure.

Sa pauvreté n’est pas source de malheur car le poète ne semble pas en souffrir « idéal ». Ce qui compte pour Rimbaud, le vagabondage, est source d’inspiration pour le poète. Le poète place son vagabondage sous le signe de la « Muse ».

A l’image de la poésie romantique, le poète errant invoque l’inspiration venue du ciel. La Muse est apostrophée et personnifiée comme une divinité qui guide le poète. Montre l’enthousiasme du poète devant les rêves qui ont été les siens.

Il est avide de tout (voyage, amour, inspiration). « Oh là là » langage plutôt familier. « Que d’amours splendides j’ai rêvées » langage soutenu. 2 « Mon unique culotte avait un large trou » « Petit poucet rêveur, j’égrenais dans ma course des rimes.

» Poésie + conte = mélange de genres littéraires Fait référence à la pauvreté. Le poète s’identifie au Petit-Poucet.

Mais au lieu de semer des cailloux sur son chemin, il sème des « rimes » et montre.... »

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