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Arthur Rimbaud, Cahiers de Douai, « Le Mal »

Publié le 20/06/2024

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« Lecture linéaire 10 Cahiers de Douai, « Le Mal », Arthur Rimbaud Rimbaud est un célèbre poète du XIX e siècle.

A l’âge de 16 ans il commence la rédaction de 22 poèmes qui seront ensuite rassemblées en deux recueils pour constituer Les Cahiers de Douai et ne seront publiés qu’après sa mort.

Le jeune poète au contexte familial difficile fuguera plusieurs fois, il est aussi témoin d’une époque conflictuelle, cela va l’inspirer.

Dans son recueil il aborde la vie de bohème, le désir de liberté et le désir amoureux.

Mais aussi son engagement politique et sociale pour faire entendre sa révolte et son désir de changement. En 1870, une guerre éclate entre la Prusse et la France, déclenchée par Napoléon III.

Le jeune poète lit dans les journaux que son pays est en guerre, il est choqué par le nombre de victime et la violence des combats.

Le poème « Le Mal » se trouve dans la première partie du premier recueil d’Arthur Rimbaud.

C’est un sonnet en alexandrins (12 syllabes), aux rimes croisées pour les quatrains (abab/cdcd) et embrassées pour les tercets (eff/egg). On pourra se demander comment Rimbaud dénonce la guerre et la religion à travers ce sonnet. Le premier mouvement, du vers 1 au vers 6 décrit le massacre de la guerre.

Le second mouvement, aux vers 7 et 8 introduit le thème de la Nature.

Le premier tercet est consacré à la critique de Dieu et le deuxième tercet parle de la misère et la tristesse du peuple. Mouvement 1 : du vers 1 au vers 6 : le massacre de la guerre. Citations /Références “Tandis que” « Crachats rouges de la mitraille » « Crachats … mitraille » « Sifflent » Procédés littéraires Proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps Interprétation/effet produit Le poète veut, alors qu’il s’apprête à décrire les horreurs de la guerre, que le lecteur se souvienne qu’il se passe quelque chose pendant les affrontements. Allitération en « r » Effet d’insistance d’un son dur qui imite le bruit du combat. Personnification péjorative Mitraille qui crache des balles, cela évoque le sang craché par les soldats à l’agonie. Verbe siffler 3em personne Bruit des balles qui sont du pluriel + personnification tirées.

Crée une image 1 de la mitraille qui siffle « Tout le jour » « Qu’écarlates ou verts » « Roi qui les raille » « Croulent les bataillons en masse » « Dans le feu » « Épouvantable » et « cent milliers d’hommes » « un tas fumant » « Pauvres morts ! » «!» forte, choquante, qu’on peut associer au bruit de la mort qui approche.

Le lecteur peut avoir l’impression d’entendre soudainement la mitraille lui siffler à l’oreille. Complément circonstanciel Cela montre que la guerre de temps ne cesse pas et continue avec violence.

Les soldats n’ont aucun repos. Désigne la couleur des vêtements des soldats et « écarlates » fait référence au sang, insiste sur la violence sanglante de la guerre. Rimbaud accuse le roi de se moquer et le tient pour responsable de ce désastre. Verbe crouler 3em personne Montre le nombre du pluriel important de victimes. Métaphore L’assaut de l’artillerie est comparé au feu car la scène est extrêmement violente. Hyperboles Accentue l’horreur de la scène, les violences, mais aussi la pitié. Métaphore Compare les soldats à un tas qui fume, désigne la mort et le nombre de morts très importants car comparé à un « tas ». Adjectif péjoratif « pauvres Rimbaud s’adresse » directement au lecteur ce qui permet de toucher et avoir pitié. Point d’exclamation Représente les sentiments et ressenti du poète.

Son exclamation témoigne de son indignation. Mouvement 2 : vers 7 et 8 : le thème de la Nature. Citations /Références « Dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie » Procédés littéraires Enumération Interprétation/effet produit Eléments concrets : été, herbe, opposés à éléments abstraits : joie.

On sait que 2 « Nature » Apostrophe « ô toi » Apostrophe et 2e personne du singulier « Qui fis.... »

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