Après avoir fait soit un résumé qui respecte le mou¬vement de la page suivante, soit une analyse qui en dis¬tingue et ordonne les thèmes principaux, vous dégagerez du texte le problème qui vous paraît le plus important, vous le discuterez s'il y a lieu et vous exposerez vos vues personnelles sur la question.
Publié le 29/03/2014
                             
                        
Extrait du document
 
                                Après avoir fait soit un résumé qui respecte le mou¬vement de la page suivante, soit une analyse qui en dis¬tingue et ordonne les thèmes principaux, vous dégagerez du texte le problème qui vous paraît le plus important, vous le discuterez s'il y a lieu et vous exposerez vos vues personnelles sur la question.
Il y a dans le monde deux sortes de grandeurs ; car il y a des grandeurs d'établissement et des grandeurs naturelles. Les gran-deurs d'établissement dépendent de la volonté des hommes, qui ont
cru avec raison devoir honorer certains états et y attacher certains respects. Les dignités et la noblesse sont de ce genre. En un pays on honore les nobles, en l'autre les roturiers ; en celui-ci les aînés, en cet autre les cadets. Pourquoi cela ? Parce qu'il a plu aux hommes. La chose était indifférente avant l'établissement : après l'établissement elle devient juste, parce qu'il est injuste de la troubler.
Les grandeurs naturelles sont celles qui sont indépendantes de la fantaisie des hommes, parce qu'elles consistent dans des qualités réelles et effectives de l'âme ou du corps, qui rendent l'une ou l'autre plus estimable, comme les sciences, la lumière de l'esprit, la vertu, la santé, la force.
Nous devons quelque chose à l'une et à l'autre de ces grandeurs ; mais comme elles sont d'une nature différente, nous leur devons aussi différents respects.
Aux grandeurs d'établissement, nous leur devons des respects d'établissement, c'est-à-dire certaines cérémonies extérieures qui doivent être néanmoins accompagnées, selon la raison, d'une reconnaissance intérieure de la justice de cet ordre, mais qui ne nous font pas concevoir quelque qualité réelle en ceux que nous honorons de cette sorte. Il faut parler aux rois à genoux ; il faut se tenir debout dans la chambre des princes. C'est une sottise et une bassesse d'esprit que de leur refuser ces devoirs.
Mais pour les respects naturels qui consistent dans l'estime, nous ne les devons qu'aux grandeurs naturelles ; et nous devons au contraire le mépris et l'aversion aux qualités contraires à ces grandeurs naturelles. Il n'est pas nécessaire, parce que vous êtes duc, que je vous estime ; mais il est nécessaire que je vous salue. Si vous êtes duc et honnête homme, je rendrai ce que je dois à l'une et à l'autre dè ces qualités. Je ne vous refuserai point les cérémonies que mérite votre qualité de duc, ni l'estime que mérite celle d'honnête homme. Mais si vous étiez duc sans être honnête homme, je vous ferais encore justice ; car en vous rendant les devoirs extérieurs que l'ordre des hommes a attachés à votre naissance, je ne man¬querais pas d'avoir pour vous le mépris intérieur que mériterait la bassesse de votre esprit.
PASCAL, Second discours sur la condition des grands.
RÉSUMÉ
Parlant aux grands, Pascal distingue deux sortes de grandeurs : les grandeurs d'établissement et les grandeurs naturelles. Les grandeurs d'établissement dépendent des coutumes d'un pays
qui ont attaché des honneurs particuliers à certains états ; les grandeurs naturelles tiennent aux qualités réelles des hommes. Aux premières nous devons des signes extérieurs de respect ; aux secondes nous devons l'estime. Mais nous ne devons pas confondre les deux niveaux de grandeur.
ANALYSE
Pascal part de la distinction entre les grandeurs d'établisse¬ment et les grandeurs naturelles.
I° Il en fait la définition
a) Les grandeurs d'établissement, comme les dignités et la noblesse, sont arbitraires. Elles ont été instituées simplement parce que certaines conventions sont nécessaires.
 
                                «
                                                                                                                            L'AFRIQUE 	NOIRE 	
d'un 	même clan, et sur  l'autorité  des chefs  coutumiers 	à l'influence 
régionale  ou locale .
                                                            
                                                                                
                                                                    	
• Si 	les  chefferies  ont été souvent  intégrées  au système  ou 	ont 	vu leur 
influence  réduite, 	les 	oppositions 	ethniques 	restent  fortes, et faussent 
le  jeu  politique  : ainsi,  au Zimbabwe, 	le parti  au pouvoir, 	la ZANU, 	est  animé  par les 	Shonas, 	majoritaires,  alors que 	le parti d'opposition 	ZAPU 	est implanté  chez les Ndebeles,  minoritaires 	(20 	% 	de 	la 	population	).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
3.
                                                            
                                                                                
                                                                     Instabilité  et tension 
• Les 	guerres 	civiles 	ravagent  une dizaine  de pays,  comme  l'Éthiopie, 
le  Mozambique,  le 	Soudan.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Plusieurs  millions de 	réfugiés 	fuient ces 
guerres  (Éthiopiens  au Soudan	).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
• Les 	coups 	d'État 	se sont  succédé  : plus  de 	50 	depuis  les indépen
dances.
                                                            
                                                                                
                                                                     Exceptions  notables 	pour 	la stabilité: Félix Houphouët-Boigny 
en  Côte-d'Ivoire  et Julius Nyerere  en Tanzanie  depuis 	30 	ans, 	Mobutu 	
Sese Seko 	au 	Zaïre 	depuis 	25 	ans.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Ill.
                                                            
                                                                                
                                                                    	-Les  formes  de gouvernement 	
1.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le  verbe  et l'action 
En 	Afrique  comme ailleurs,  plus qu'ailleurs, 	il y  a loin 	du 	discours 	à 	l'acte,  et les  notions  de droite  et de  gauche  sont relatives .
                                                            
                                                                        
                                                                    	Le 	mot 	de 
révolution  est très  employé  et recouvre  des réalités  diverses,  parfois 
très  peu 'révolutionnaires.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
La 	corruption,  elle, est omniprésente,  gan
grénant 	la fonction  publique  de 	haut 	en bas.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
2.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Le 	parti 	unique 	
Il est 	le cas 	presque 	général 	(Union  nationale  camerounaise, 	KANU 	du Kenya  ...
                                                            
                                                                                
                                                                    	).
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est 	l'effet 	d'un 	souci unitaire  compréhensible  de la 	part 	d'États  fragiles.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais il est  souvent  très bureaucratisé,  et 	il sert 
surtout 	à répercuter  les mots 	d'ordre 	du chef  de l'État, 	le 	Président 	
(familièrement  : 	le « Prési 	») .
                                                            
                                                                                
                                                                     Celui-ci 	peut  être 	un 	civil,  ou (c'est  le 
cas  de 	
15 	pays  environ  en 1990 ) 	un 	militaire,  comme Ali 	Seibou 	au 
Niger,  Blaise Compaoré  au Burkina,  Ibrahim Babangida  au Nigeria .
                                                            
                                                                                
                                                                    
Les  élections  plébiscitent  toujours le 	
Président 	à près de 	100 	%.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Un 	.vrai 	multipartisme 	n'existe  guère que dans 	le 	Sénégal 	d'Abdou 
Diouf,  successeur 	du 	président  Senghor.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Une 	dizaine d'États (voir carte) 	se réfèrent  au 	marxisme-léninisme, 	
et davantage  encore 	à un 	« socialisme 	africain» 	aux contours  indécis..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- PASCAL, Second discours sur la condition des grands. Après avoir fait soit un résumé qui respecte le mouvement de la page suivante, soit une analyse qui en distingue et ordonne les thèmes principaux, vous dégagerez du texte le problème qui vous paraît le plus important, vous le discuterez s'il y a lieu et vous exposerez vos vues personnelles sur la question.
- Selon votre préférence, vous ferez soit un court résumé du passage suivant dont vous respecterez le mouvement, soit une analyse qui, distinguant et analysant les thèmes, s'attache à rendre compte de leurs rapports. Vous dégagerez ensuite du texte un problème que vous jugez important, en préciserez les données, le discuterez s'il y a lieu et exposerez, en les justifiant, vos propres vues sur la question.
- Selon votre préférence, vous ferez soit un court résumé du passage suivant dont vous respecterez le mouvement, soit une analyse qui, distinguant et analysant les thèmes, s'attache à rendre compte de leurs rapports. Vous dégagerez ensuite du texte un problème que vous jugez important, en préciserez les données, le discuterez s'il y a lieu et exposerez, en les justifiant, vos propres vues sur la question.
- Vous ferez, suivant votre préférence, soit un résumé respectant le mouvement de ce texte, soit une analyse en ordonnant les thèmes. Vous en dégagerez ensuite un problème que vous jugez important, vous en préciserez les données et vous exposerez, en les justifiant, vos propres vues sur la question.
- Vous donnerez d'abord un résumé ou une analyse (à votre choix, mais en l'indiquant clairement au début), du passage suivant de La Démocratie en Amérique, ouvrage publié par l'historien Tocqueville en 1836-1839. Puis vous choisirez dans ce texte un problème; vous en préciserez les données selon l'auteur; vous exposerez, en les justifiant, vos propres vues sur la question.
 
    
     
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                             
                