APOLLINAIRE ET LA TOUR EIFFEL, SYMBOLE DE MODERNITÉ
Publié le 13/09/2018
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Dans le v.11 “ qui chantent tout haut” on a une image réalisée à travers des perceptions visuelles (les mots en gras sur les affiches at les couleurs vives) et des perceptions auditives qui donne lieu au simultanéisme.
Dans Calligrammes (1918) on a une juxtaposition dans le même recueil de deux types de poèmes : aux textes linéaires se disposent les calligrammes (c’est-à-dire un poème avec une disposition graphique qui forme un dessin, la plupart des fois strictement relié au thème du poème). Apollinaire dédie le calligramme Tour Eiffel à la tour. Le terme « Paris » a une position stratégique au centre du poème la base du monument. La construction de fer devienne la représentation de la puissance, à l’époque de la Première Guerre mondiale du peuple français contre les Allemands, vers lesquels l’auteur révèle son esprit polémique. En plus, si on retourne l’image, elle peut représenter une langue, signe de dérisions vers l’Allemagne. La tour peut garantir, grâce à ses dimensions, la paix.
En conclusion, la présence de la Tour Eiffel, grâce aux matériaux employés et à sa verticalité, témoigne l’intérêt d’Apollinaire et de Delaunay vers la modernité, qu’ils ne considèrent pas nécessairement synonyme de laideur et qui peut coexister avec le passé. Ils ne veulent plus obéir à des canons de beauté jugés universels.
«
- Sonia, je vois les points noirs du Soleil...
Il avait découvert des taches en forme de disques.
Il allait passer de la couleur prismatique aux formes
circulaires ».Avec le cubisme de Delaunay, on a à partir de la fin du XIX° siècle une révolution dans la façon de
peindre et de représenter la réalité.
À la base de cette vision on a une prédominance dans l’utilisation des
formes géométriques tridimensionnelles, qui permettent de représenter les objets sur la toile plane.
En plus,
on a la tendance à remplacer le point de vue unique par de nombreuses visions (simultanéisme).
On retrouve le désir du peintre de montrer le monde sous plusieurs perspectives dans Zone d’Apollinaire.
Apollinaire, en écrivant Zone, ne suit aucune règle d’écriture classique.
Dans son recueil de poèmes
Alcools (1913) les vers sont libres et les signes de ponctuations sont absents.
En plus, l’écrivain a une
prédilection pour l’usage des jeux de mot, de la vulgarité, des proverbes, qui se trouvent sur le même plan
d’importance pour le poète.
Dans Zone, l’écrivain rappelle à la mémoire ses souvenirs et ses perceptions s’inspirant directement
aux tableaux cubistes, réalisés avec image superposées et s’adresse au poète avec «je » et « tu » (v.
9 -10-11)
, en effet, il est au même temps énonciataire et destinataire ( il refuse une perspective unique) et le lecteur
de son œuvre obtienne un rôle actif (à la même manière, l’observateur d’un tableau cubiste peut devenir
l’auteur de la représentation graphique, car il peu l’interpréter a son choix).
A travers cette technique,
l’observateur a la possibilité de voir ce qu’il veut et, donc, le peintre n’a pas un rôle ni supérieur ni décisif.
Apollinaire célèbre, dans Zone, la modernité et son symbole le plus connu dans la ville de Paris : la tour
Eiffel.
Le terme Zone désigne un lieu aux contours mal définis et donc il a une signification négative.
Cependant, le poète veut exprimer des sentiments de positivité et de beauté “une jolie rue dont j’ai oublié le
nom” (v.15).
On peut voir une forte corrélation avec le tableau pris en analyse, à travers lequel Delaunay donne une
nouvelle fonction à la tour, qui n’est plus seulement un moyen qui permet la communication, mais aussi un
élément d’embellissement.
Donc, les structures modernes peuvent avoir un rôle décoratif.
En autre,
Apollinaire fait l’éloge des nouveaux modes d’expression écrite “les prospectus les catalogues les affiches”
(v.11) qu’il définis au v.12 comme « poésie » dans la publicité.
Dans le v.11 “ qui chantent tout haut” on a une image réalisée à travers des perceptions visuelles (les
mots en gras sur les affiches at les couleurs vives) et des perceptions auditives qui donne lieu au
simultanéisme.
Dans Calligrammes (1918) on a une juxtaposition dans le même recueil de deux types de poèmes : aux
textes linéaires se disposent les calligrammes (c’est -à -dire un poème avec une disposition graphique qui
forme un dessin, la plupart des fois strictement relié au thème du poème).
Apollinaire dédie le calligramme
Tour Eiffel à la tour.
Le terme « Paris » a une position stratégique au centre du poème la base du
monument.
La construction de fer devienne la représentation de la puissance, à l’époque de la Première
Guerre mondiale du peuple français contre les Allemands, vers lesquels l’auteur révèle son esprit
polémique.
En plus, si on retourne l’image, elle peut représenter une langue, signe de dérisions vers.
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