Apollinaire adopte la devise « J'émerveille », cette devise peut-elle définir la poésie d'Alcools ?

« recueille, Apollinaire a fait enlever la ponctuation de ses poèmes pour la parution d'Alcools , seul quelque poème possède encore une forme de ponctuation expressive.

Ensuite Apollinaire mêle différents registres de langue et de vocabulaire pour créer des effets de surprise.

C'est ainsi que dans La Chanson du Mal-Aimé Apollinaire utilise plusieurs registre comme le registre lyrique, pathétique et même réaliste ou même grossier.

En effet, dans ce poème Apollinaire exprime ses sentiments, sa douleur mais il utilise quand même un vocabulaire vulgaire vers 66 et 67, Réponses des Cosaques Zaporogues au Sultan de Constantinople, « Et moi j'ai le cœur aussi gros /Qu'un cul de dame damascène » Apollinaire ira même jusqu'à créer des mots, cela s'appelle le néologisme, par exemple Aubade chantée à Caetare un an passé, vers 1 « Pâquette » est un prénom inventé par Apollinaire pour évoquer le printemps . Deuxièmement, Apollinaire est un poète traditionnel, l'exemple d'Automne, montre bien cela, Automne est un cours poème écrit pendant le cycle rhénan, ce qui justifie la présence de thèmes lyriques, comme l'automne, l'amour, la nature et la mort.

En effet, l'automne est le thème recevant de ce recueille, et est explicitement exprimé dans ce poème avec l’occurrence du mot automne, dans le titre mais aussi vers deux et sept. L'automne y est aussi exprimé avec le mot brouillard qui ouvre et dot le poème, (v1,v8). Vers cinq , le thème de l'amour est évoqué « Une Chanson d'Amour et d'Infidélité », l'infidélité fait référence au échec amoureux d’Apollinaire.

De plus Apollinaire évoque dans son recueille le thème de la mort qui apparaissait encore ici vers huit, le dernier « Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises » le brouillard, se paysage sombre et ses silhouettes grises fuyante ne peuvent que appartenir a ce thème. Enfin, Apollinaire reste un pète traditionnel, nous pouvons remarquer qu'il utilise de nombreux référence mythiques, sur les légendes et les religions.

Il évoque en effet dans La Tzigane des faits religions, vers huit « Ave » est un mot de prière catholique pour implorer l'aide du Saint-Esprit.. »