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Anthologie poétique sur le thème : Été

Publié le 12/04/2014

Extrait du document

 

Je ne vois autour de moi que de l'or et de tous côtés la couleur de la moisson!

PAUL CLAUDEL

Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie...

STÉPHANE MALLARMÉ

(Et le soleil n'est point nommé, mais sa puissance est parmi nous)

SAINT-JOHN PERSE

Participe passé du verbe être.

PIERRE LAROUSSE

CHARLES, DUC D'ORLÉANS

LES FOURRIERS D'ÉTÉ

Les fourriers d'Été sont venus

Pour appareiller son logis

Et ont fait tendre ses tapis

De fleurs et verdure tissus.

En étendant tapis velus

De verte herbe par le pays

Les fourriers d'Été sont venus.

Coeurs d'ennui piéça morfondus,

Dieu merci, sont sains et jolis ;

Allez-vous-en, prenez pays,

Hiver, vous ne demeurrez plus :

Les fourriers d'Été sont venus.

 

OLIVIER DE MAGNY

SONNET A MESME

En esté, dans un val, quand le chant est extresme,

J'aime à baiser sa bouche et toucher son testin

Et, sans autre effet, faire un petit festin,

Non de chair, mais de fruit, de fraises et de cresme.

JOACHIM DU BELLAY

D'UN VANNEUR DE BLÉ, AUX VENTS

A vous, troupe légère,

Qui d'aile passagère

Par le monde volez,

Et d'un sifflant murmure

L'ombrageuse verdure

Doucement ébranlez :

J'offre ces violettes,

Ces lis et ces fleurettes,

Et ces roses ici,

Ces vermeillettes roses

Tout fraichement écloses,

Et ces oeillets aussi.

De votre douce haleine

Éventez cette plaine,

Éventez ce séjour,

Ce pendant que j'ahanne

A mon blé que je vanne

A la chaleur du jour.

 

PAUL VERLAI1VE

ALLÉGORIE

Despotique, pesant, incolore, l'Été,

Comme un roi fainéant présidant un supplice,

S'étire par l'ardeur blanche du ciel complice

Et bâille. L'homme dort loin du travail quitté.

« OLIVIER DE MAGNY SONNET A MESME En esté, dans un val, quand le chant est extresme, J'aime à baiser sa bouche et toucher son testin Et, sans autre effet, faire un petit festin, Non de chair, mais de fruit, de fraises et de cresme.

JOACHIM DU BELLAY D'UN VANNEUR DE BLÉ, AUX VENTS A vous, troupe légère, Qui d'aile passagère Par le monde volez, Et d'un sifflant murmure L'ombrageuse verdure Doucement ébranlez : J'offre ces violettes, Ces lis et ces fleurettes, Et ces roses ici, Ces vermeillettes roses Tout fraichement écloses, Et ces œillets aussi.

De votre douce haleine Éventez cette plaine, Éventez ce séjour, Ce pendant que j'ahanne A mon blé que je vanne A la chaleur du jour.

127. »

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