Andromaque Scene 8 Acte 3 - Commentaire
Publié le 01/04/2012
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ASPECT PATHETIQUE Des la première réplique de Céphise aux vers 977 à 978l'aspect Tragique et donc pathétique de la scène ressort avec les mots «prèdit « et « sort «. Il y a aussi le terme « condamner « (v.980) désignant la mort d'astyanax montre bien le pathétique ainsi que le terme « expirer « (v.1012). Andromaque dans cette scene transmet ses sentiments sur l'ultimatum , le dilemme posé à celle ci à Céphise. Aux vers 982 et 983 il y a une antithése avec les mots « criminelle « et « douceur « qui s'opposent. Dans la première tirade, du vers 992 au vers 1011, les mots suivants : « Hector « (v.993), « son père « (v.995), « mes frères morts «(v.1001), « carnage « (v.1002), « époux « (v.1008) et les expressions aux vers 995 et 996 : « son père à mes pieds renversés, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé «, au ver 1004 : « sous le fer expirants «, au vers 1003 : « cris des vainqueurs […] cris des mourants « évoquent la chute de Troie et l’époux d’Andromaque, Hector. Bien que la guerre de Troie soit achevée, celle-ci demeure constamment présente à l’esprit des personnages et surtout à l'esprit D'andromaque qui fut particulièrement touché de part le fait que son mari fut tué et « trainé « (v.994) vulgairement autours des « murailles «
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mort d'astyanax montre bien le pathétique ainsi que le terme « expirer » (v.1012).
Andromaque dans cette scenetransmet ses sentiments sur l'ultimatum , le dilemme posé à celle ci à Céphise.
Aux vers 982 et 983 il y a uneantithése avec les mots « criminelle » et « douceur » qui s'opposent.Dans la première tirade, du vers 992 au vers 1011, les mots suivants : « Hector » (v.993), « son père » (v.995), «mes frères morts »(v.1001), « carnage » (v.1002), « époux » (v.1008) et les expressions aux vers 995 et 996 : «son père à mes pieds renversés, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé », au ver 1004 : « sous le fer expirants», au vers 1003 : « cris des vainqueurs […] cris des mourants » évoquent la chute de Troie et l’épouxd’Andromaque, Hector.
Bien que la guerre de Troie soit achevée, celle-ci demeure constamment présente à l’espritdes personnages et surtout à l'esprit D'andromaque qui fut particulièrement touché de part le fait que son mari futtué et « trainé » (v.994) vulgairement autours des « murailles » (v.994).
Le thème de la nuit possède lui aussi unevaleur, « une nuit cruelle » (997), « nuit éternelle » ( 998), l'adj qu 'andromaque utilise montre à quel point cettenuit fut longue et difficile pour elle, c’est-à-dire la chute de Troie..
Elle semblent marqués par le sang, la nuit, lacendre et le sacrifice.
Le champ lexical du feu « palais brulants » (v.1000), « échauffant » (v.1002), « la flamme »(v.1004), du sang « sang » (v.1002) , des cris « cris des vainqueurs, cris des mourants » (v.1003) condense toutela violence de la scène.
Ainsi que d'autre expressions qui montre l'horreur et tout aussi l'aspect pathétique de cettescene « sur tout mes frères mort se faisant un passage » (v.1001) « et de sand tout couvert...
» (v.1002).
Toutesces descriptions et ses termes sont là pour susciter l'imagination de Céphise et indirectement des spectateurs.
Lapremière image que l’héroïne garde en elle, est celle de son peuple qui fut massacré pendant le guerre ainsi que cellede son défunt mari .
Puis vient l'image sanglante de Pyrrhus .
Elle ne peut effacer de son âme sa fidélité enversHector .A la seconde tirade d'andromaque celle ci commence par « Ah! De quel souvenir viens tu frapper mon âme! »(v1014) est c'est à ce moment que celle-ci prend conscience que son fils va mourir si elle n'épouse pas Pyrrhus ,leterme « frapper » montre le déchirement de celle-ci .
Au ver 1015 « expirer » montre encore une fois la mort , cellede son fils Astyanax.
Dans cette tirade il est question d'amour « sa flamme » (v.1017) ,de sauver la mémoired'Hector « si d'un heureux hymen la mémoire t'est chere » (v.1025) de haine « Si je te hais est il coupable de mahaine? » ici elle se convainc qu'elle peut épouser Pyrrhus car malgrès toute sa haine , son fils Astyanax n'est enaucun cas coupable de celle ci et est bien trop jeune pour la comprendre et ne peut donc mourir pour ça … Denouveau les termes « mourras », et « souffrir » (v.1036) , « mort » (v.1040), « l'amour » (v.1039 et 1041), « soncoeur » (v.1040), « barbarie » (v.1041), « furie » (v.1042) rappelle l'aspect pathétique et Tragique de la scéneavec le champ lexicale de la mort , de la souffrance , de la haine , de l'amour et de la cruauté qui est omniprésentdans cette scene .
A la fin de celle ci , a la dernière réplique d'andromaque, elle invoque les « cendres » de sonépoux , les « troyens », son « père » , son « fils » (v.1046 et 1047) pour leur demander pardon .Dans la scene 8 de l'acte 3 , Andromaque a pesé le pour et le contre de sa situation dont elle peut se sortir que parun choix entre les deux possibilités : soit celle ci épouse l'horrible Pyrrhus et sauve son fils , image de son mariHector qu'elle aime énormément, soit si elle refuse car elle veut garder sa dignité son fils meurt , la dernière imagede son mari et dans ce cas elle ne tiendrait pas sa promesse .
Elle décide donc d'épouser Pyrrhus car l'amour pourson fils et son mari est plus fort que le sentiments de haine et donc elle se sacrifie « mentalement » pour son fils enépousant le cruel Pyrrhus .
Ce dilemme est mit en valeurs grace a l'argumentation d'andromaque et de céphise trèsdétaillé ainsi que aux nombreuse expressions surtout dans les deux principales tirade d'andromaque qui sont d'ailleursle centre de cette scene , qui représente bien le registre pathétique qui ressort extremement dans celle ci ainsi quele Tragique .L'image donnée de Pyrrhus dans ce passage rappelle le sous-titre de l'une des pièces majeures deRacine: « Britannicus ou le monstre naissant.
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