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Andromaque de Racine Les moments forts de l'acte II

Publié le 13/03/2012

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andromaque

La scène 1 : les éléments informatifs sur les événements antérieurs au début de la pièce.

Les éléments sont de deux ordres : les souvenirs lointains, partagés entre Oreste et Hermione, et les plus récents, qui ne concernent qu’Hermione seule. Mais, dans tous les cas, il ne s’agit que d’éléments imprécis, qui décrivent une situation plus que des anecdotes. Nous savons ainsi qu’Hermione s’est montrée cruelle envers Oreste (« cet amour payé de trop d’ingratitude «) et que Pyrrhus est inconstant dans ses relations avec Hermione (« tant de bontés dont il perd la mémoire «). Toutefois, il convient de rappeler qui s’exprime : il n’est pas certain que les « bontés « de Pyrrhus soient réelles. Nous savons comment Oreste pouvait se flatter du moindre mouvement positif et en tirer des conclusions exagérées. L’amour racinien est aveugle ; tous les mots, tous les actes sont interprétés à la lumière fallacieuse de l’amour non partagé.

I. La scène 1 : les éléments informatifs sur les événements antérieurs au début de la pièce.

II. Phoenix : un confident particulier 1

III. Les éléments de langage

a) Dans la scène 2, les vers sont constitués de deux hémistiches opposés ou

symétriques.

b) Les occurrences du nom d’Andromaque (ou de pronoms la désignant) dans la bouche de Pyrrhus dans la scène 5.

c) Le langage exprime des émotions dans la tirade d’Hermione (v. 427-443).

d) Étude des coupures des phrases dans le monologue d’Oreste

andromaque

« d’Andromaque, trouve son écho dans les répliques incrédules de Phœnix, souvent interrompues par Pyrrhus.

Comme le font tous l es conseillers, Phœnix exprime crûment ses sentiments (« commencez donc, seigneur, pa r ne m’en parler plus »).

Le vieil homme tente vainement de ramener Pyrrhus sur une voie de raison.

Mais l’amour rend sourd.

Pyrrhus ne répond à aucune injonction de Phœnix jusqu’à ce « vous aimez » qui le fait réagir.

Quand Pyrrhus lui répond enfin, Phœnix croit avoir partie gagnée.

Il insiste pour que Pyrrhus aille s’engager fermement auprès d’Hermione.

Mais l’entrée d’Andromaque annule tous ses efforts.

Il est immédi atement congédié.

Les éléments de langage Dans la scène 2, les vers sont constitués de deux hémistiches opposés ou symétriques.

Le cœur est pour Pyrrhus et les vœux pour Ores te.

(538) « Qu’à me dire une fois ce qu’ils m’ont dit toujou rs.

» (vers 500) « Vous que j’ai plaint, enfin que je voudrais aimer .

» (vers 536) « Je vous haïrais trop.

– Vous m’en aimeriez plus.

» (vers 540) « Vous me voulez aimer et je ne puis vous plaire » (vers 542) « Vous m’aimeriez, Madame, en me voulant haïr » (ve rs 544) et l’avant-dernier « Enfin qu’il me renvoie, ou bien qu’il vous le liv re.

» (vers 589) Les occurrences du nom d’Andromaque (ou de pronoms la désignant) dans la bouche de Pyrrhus dans la scène 5.

Premières occurrences : « un regard » (vers 64 0) puis « elle » (vers 642) ; « elle » (644) ; « sa tendresse », « son fils », « ses em brassements » (645-47) ; « sa misère », « sa bouche », « son fils » (649-51).

Puis « elle », « s a pensée », « son amour » (652- 56).

Même jeu ensuite : « ce qui la flatte » (658), « sa beauté la rassure », « l’orgueilleuse », « à ses genoux » (659-60) ; « je la verrais », « elle » et, enfin, la première occurrence du nom « Andromaque » (vers 663).

Une fois prononcé, le nom de la Troyenne peut revenir une deuxième fois : « si je l ‘épouse », « Androma que en son cœur » (vers 669-70).

La conclusion s’impose : Andromaque est présente dans toutes les phrases de Pyrrhus, à la fois par un pronom ou par ses attributs.

Le langage exprime des émotions dans la tirade d’He rmione (v.

427-443).

- 1er temps (427-431) : réponse à Cléone (qui, avec sa franchise habituelle, avait défini très précisément l’attitude de Pyrrhus envers Hermione).

Hermione abandonne le terrain de la raison, elle avoue qu’elle n’a pl us de défense (« de tout ce que tu vois tâche de ne rien croire »).

- phrase charnière : « Hélas ! et s’il se peut fai s-le moi croire aussi » ; - 2e temps (433-436 début) : mouvement pour accept er la suggestion de Cléone, partir ; - 3e temps (436 milieu-440 début) : supposition.

Et si Pyrrhus revenait vers elle… Hermione se laisse aller à un rêve, celui de voir P yrrhus l’aimer ; phrase charnière : « Mais l’ingrat ne veut que m’outrager », vers qui a le mê me sens que les paroles de Cléone (« vous en attendez quelque injure nouvelle ? »).

Intrusion brutale du réalisme, de la lucidité ; - 4e temps : la décision (441-448).

Hermione déci de de rester, tout d’abord pour gêner Pyrrhus dans ses desseins amoureux, mais ell e précise les modalités de son action :. »

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