Andromaque de Racine III 8 (commentaire)
Publié le 29/12/2011
Extrait du document
ü
-Anaphore de « ce fils « (vers 24-25) + rejet au vers 24.
-paroles d’Hector rapportées directement par l’intermédiaire d’Andromaque.
ü
-le questionnement de l’héroïne : interrogations rhétoriques.
-« Andromaque éperdue « mise à distance, impuissance face aux horreurs : incapacité d’action qu’elle n’imagine pas retrouver tout à coup pour trahir son peuple.
1.
Le personnage d’Andromaque est placé dans une situation déchirante : si elle épouse
Pyrrhus, elle trahit son père, sa patrie et son mari; mais si elle reste fidèle à l’amour des vaincus, elle sacrifie son fils. Ce déchirement tragique se marque de façon sensible dans la composition même du passage : Andromaque est prise tour à tour par deux mouvements contraires qui opposent deux « souvenirs «.
ü
«
douloureuse
l’atrocité de ses
crimes.
Ce serait à
ce monstre
qu’Andromaque
devrait sacrifier la
mémoire des siens.
- Ce portrait de Pyrrhus fait de lui l’incarnation de la cruauté impitoyable qui a décimé
la famille d’Andromaque et ruiné sa patrie.
Idée Citation Analyse de la citation Effet produit
le devoir de
mémoire : une
nuit
inoubliable et
sans cesse
revécue.
«Dois -je oublier », « songe
» répété 4 fois en début de
vers ou d’hémistiche,
présentatif « Voilà » répété
3 fois
Reprises anaphoriques Le souvenir de cette
nuit est présen té
comme un devoir,
un devoir de
mémoire.
« figure -toi », « peins -toi » verbe à l’impératif l’implication du
destinataire dans le
discours
d’Andromaque
Vers 11 : «Songe aux cris
des vainqueurs, songe aux
cris des mourants »
Anaphore du verbe
« songe » au début de
chaque hémistiche du
vers.
Une horreur
revécue non comme
un souvenir
abstrait, mais
comme un
ensemble de
sensations toujours
concrètes.
Souvenir
insupportable.
Répétition de « cris »
Hypotypose
« Figure -toi Pyrrhus […]/
Entrant » (v .7-8)
« ensanglantant » (4),
« échauffant » (10).
Présent de narration,
participes présents.
Souvenir
inaltérable.
Impossibilité d’épouser un tyran qui a tué sa famille et sa patrie.
2
e sous -partie : L’amour maternel et conjugal : Astyanax est le seul
souvenir qu’elle a d’Hector.
- Anaphore de « ce fils » (vers 24- 25) + rejet au vers 24.
- paroles d’Hector rapportées directement par l’intermédiaire d’Andromaque.
3
e sous -partie : L’indécision d’Andromaque .
- le questionnement de l’héroïne : interrogations rhétoriques.
- « Andromaque éperdue » mise à distance, impuissance face aux horreurs : incapacité
d’action qu’elle n’imagine pas retrouver tout à coup pour trahir son peuple..
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